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Homme tué dans le Jura : un suspect de 35 ans mis en examen et écroué

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Après la mort d'un homme de 50 ans lundi à Poligny dans le Jura, un suspect de 35 ans a été mis en examen et écroué ce mercredi, annonce le parquet de Besançon. Il a reconnu les faits mais le motif du meurtre reste "très confus".

Le motif du meurtre reste "très confus" d'après le parquet. Le motif du meurtre reste "très confus" d'après le parquet.
Le motif du meurtre reste "très confus" d'après le parquet. © Radio France - Sophie Glotin

Un homme de 35 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, deux jours après la mort d'un homme de 50 ans, dont le corps a été retrouvé dans un appartement de Poligny, dans le Jura, a annoncé ce mercredi le parquet de Besançon. Les autres personnes placées en garde à vue ont été mises hors de cause.

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Le suspect, mis en examen pour "homicide volontaire en état d'ivresse manifeste", reconnaît des "coups mortels" à la victime et ses déclarations sont "cohérentes avec les constatations médico-légales", a précisé le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux. Présenté à la justice ce mercredi, il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.

Motif "très confus"

Les faits se sont déroulés dans un contexte "d'alcoolisation très importante au domicile d'une jeune femme", a précisé le magistrat, indiquant que le motif restait "très confus", dans un contexte de marginalité. "Il y a eu une alcoolisation, ils étaient ensemble dans l'appartement dans la journée, le mis en cause est sorti de l'appartement, puis il est revenu et a frappé la victime", essentiellement à mains nues, le suspect étant lui-même blessé aux deux mains, a détaillé M. Manteaux.

La victime, âgée de 50 ans, présente "un fracas vraiment important de la face (...) notamment au niveau du nez", ce qui a "entraîné des écoulements sanguins". Son décès serait consécutif à ce fracas, mais également à un étouffement dû à l'écoulement de sang, selon le magistrat.

"Arrêtez-moi, c'est moi l'auteur"

L'homme décédé a été retrouvé lundi soir au domicile d'une jeune femme, "qui n'est pas impliquée dans les faits", a précisé M. Manteaux. Celle-ci avait appelé les secours et à leur arrivée, un autre homme, lui aussi mis hors de cause, était en train de prodiguer un massage cardiaque à la victime. Le mis en cause avait quant à lui "les mains sur la tête" et avait dit : "Arrêtez-moi, c'est moi l'auteur". Il a déjà été condamné à neuf reprises.

Le parquet de Lons-le-Saunier, initialement en charge de l'enquête, s'est dessaisi au profit de celui de Besançon, où a été présenté le mis en cause mercredi à la justice.

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