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Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : "Une circonstance, une remarque font remonter des émotions"

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Plus de trois mois après la mort d'Agnès Lassalle, professeure d'espagnol poignardée en plein cours par un de ses élèves, le directeur du lycée Saint-Thomas d'Aquin, Xabi Inchauspé, prend la parole pour la première fois ce vendredi. Un hommage à l'enseignante est prévu dans la soirée au lycée.

Xabi Inchauspé, chef d'établissement du lycée Saint Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz. Xabi Inchauspé, chef d'établissement du lycée Saint Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz.
Xabi Inchauspé, chef d'établissement du lycée Saint Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz. © Radio France - Damien Mestre

"Une circonstance, une remarque font remonter des émotions que l'on pensait un petit peu calmées", explique Xabi Inshauspé, invité de France Bleu Pays Basque. Un peu plus de trois mois ont passé depuis la mort d'Agnès Lassalle, professeure d'espagnole tuée par un de ses élèves dans sa salle de classe, le directeur de l'établissement Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz prend la parole pour la première fois, alors qu'un hommage lui est rendu au lycée ce vendredi soir. Des temps de paroles pour les élèves, les parents et les enseignants, ont été mis en place très rapidement après le drame. "Ces temps de parole sont toujours nécessaires", conclut-il.

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La vie au lycée a repris lentement son cours, avec la préparation aux examens, les conseils de classe en cette fin d'année scolaire. "Mais à cette mission traditionnelle s'est ajoutée une forme de grande fatigue liée aux trois derniers mois que nous avons vécus", analyse le directeur d'établissement. Élèves et enseignants ont traversé des émotions très variées, dit encore Xavi Inshauspé : "On a éprouvé des sentiments très différents : colère, incompréhension, sidération. Et puis, assez vite, ils ont fait la place à courage, abnégation, solidarité."

Un hommage "simple" et "gai"

Ce vendredi soir, le lycée organise un hommage "simple" à l'enseignante, pour exprimer "ce que nous voudrions dire à Agnès et d'Agnès". "Il y aura du chant, de la danse" et même des hommages dessinés par certains élèves. Les prises de paroles se feront en français, en espagnol, la langue qu'Agnès Lassalle enseignait, mais aussi en basque, car la Bordelaise avait choisi de s'établir au Pays basque. Les témoignages seront de toutes origines religieuses et viendront de toutes parts : collègues, élèves, anciens élèves, parents d'élèves. Le lycée a choisi de préparer un moment "gai, comme l'était Agnès."

Le 22 février, en plein cours, un adolescent de 16 ans a poignardé sa professeure d'espagnol, Agnès Lassalle. Le lendemain, le procureur de la République de Bayonne Jérôme Bourrier expliquait à la presse que "le mis en cause a fait état d'une petite voix qui lui parle, un être qu'il décrit comme manipulateur qui l'incite à faire le mal et qui l'aurait poussé à commettre un assassinat la veille du drame". Le jeune homme a été mis en examen pour assassinat.

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