Elle invente un vol d'Iphone et tente d'arnaquer Apple

Cette jeune femme est soupçonnée d'une double escroquerie : contre l'assurance de son smartphone et contre la firme à la pomme. Tout commence en mai dernier, cette habitante du quartier de la Source se rend au commissariat. Elle déclare avoir été victime d'un vol à l'arraché : on lui aurait volé en pleine rue son Iphone 6.

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Elle arnaque son opérateur et Apple

Comme elle est assurée contre le vol auprès de son opérateur, elle reçoit un nouveau smartphone. Dans le même temps, elle renvoie le téléphone, qui ne lui a jamais été volé, à Apple, prétextant un problème technique. Le fabricant lui réexpédie alors un nouveau smartphone. La voilà donc en possession de deux téléphones flambant neuf, parmi les plus chers du marché. Elle décide donc d'en revendre un sur le site de vente sur internet, le boncoin.fr, pour 500€.

5 mois se passent et voilà la jeune femme qui se représente au commissariat d'Orléans. Elle affirme de de nouveau avoir été victime d'un vol à l'arraché, toujours en pleine rue, toujours quartier de la Source. Mais cette fois, c'est l'Iphone 6 de son petit copain, qu'elle tenait à la main et que le voleur (imaginaire) lui aurait dérobé. Les policiers commencent à devenir méfiant : deux vols identiques en seulement 5 mois, cela leur met la puce à l'oreille.

Après des recherches auprès de l'opérateur et d'Apple, ils s'aperçoivent quelques semaines plus tard que la jeune femme est en train de vendre un Iphone 6 pour 500€ sur le site du "Bon Coin". Elle a répété le même stratagème pour son petit ami : déclaration de vol auprès de l'assurance et renvoi du téléphone à Apple pour un soi-disant problème technique.

La dénonciation de délit imaginaire est punie de 6 mois de prison

Les policiers l'interpellent donc ce lundi, la placent en garde à vue. Libérée quelques heures plus tard, la jeune femme est poursuivie pour dénonciation de délit imaginaire (puni de 6 mois de prison et 7 500€ d'amende) et escroquerie. Elle sera jugée en mai prochain par le Tribunal de Grande Instance d’Orléans via la procédure de « reconnaissance préalable de culpabilité".