Doubs : la police lutte contre les rodéos

Depuis le début de l'année, la police de Besançon a mis l'accent, avec succès, sur les rodéos à deux roues dans les quartiers. Pour deux raisons : d'abord parce c'est un trouble que les habitants placent systématiquement en avant lorsqu'on les interroge. Ensuite parce que ces rodéos causent un réel danger à la population.

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71 deux-roues confisqués à Besançon depuis le début de l'année

Depuis janvier, à Besançon, 71 machines (scooters, motos trials) ont été confisquées et une trentaine de jeunes poursuivis devant la justice. Dans le Doubs, c'est une centaine de véhicules en tout qui a été saisie. Un chiffre important confirme Benoit Desferret, directeur départemental de la sécurité publique dans le Doubs : "C'est un gros bilan, c'est quelque chose que je n'avais encore jamais vu".

Pour s'attaquer au phénomène des rodéos dans les quartiers, il fallait établir une méthode qui évite l'interpellation, jugée trop dangereuse. "L'interpellation en flagrant délit est possible mais c'est dangereux, explique Benoit Desferret, car le conducteur du deux-roues file à toute allure, il passe par des trottoirs, des jardins, au risque de causer des dommages considérables."

La police privilégie la vidéosurveillance

Du coup, la police a privilégié la veille, notamment avec la vidéosurveillance, afin de confondre les auteurs de rodéos et les cueillir chez eux. Un référant de la police en lien avec le centre de supervision urbaine est chargé d'identifier les auteurs de ces rodéos. Et le bilan est visible: "nous n'avons plus désormais ce phénomène de groupe et les habitants nous ont dit que la situation s'était améliorée" se félicite le patron de la police du Doubs.