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Double assassinat de Bastia-Poretta : neuf semaines de procès devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône

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Les dates et le calendrier d'audience du procès du double assassinat de Poretta sont connus. Il se tiendra du lundi 6 mai au vendredi 5 juillet à la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, palais Monclar. Seize accusés dont neuf sont détenus comparaîtront.

La passerelle du palais Monclar, ici lors d'un autre procès. (illustration) La passerelle du palais Monclar, ici lors d'un autre procès. (illustration)
La passerelle du palais Monclar, ici lors d'un autre procès. (illustration) © Radio France - Dominique Leriche Nice Matin

C'est un procès fleuve qui s'annonce. Le procès du double assassinat de Poretta se tiendra du lundi 6 mai, 14 heures, au vendredi 5 juillet devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, palais Monclar. Une autre pièce, salle Negron sera dédiée à la retransmission de l'audience pour la presse au rez-de-chaussée du palais de Verdun. Un dispositif de sécurité conséquent est mis en place.

Seize accusés seront jugés dans la salle d'audience et 9 d'entre eux sont détenus, dont des héritiers de la Brise de mer, reliés au double assassinat survenu le 5 décembre 2017 à l'aéroport de Poretta. Deux figures du grand banditisme d'un clan adverse tombaient ce jour-là sous les balles : Antoine Quilichini, tué sur le coup, et Jean-Luc Codaccioni qui allait succomber à ses blessures.

Trente avocats vont plaider

Les investigations ont tissé la toile de cette vengeance née dans la guerre fratricide de bande criminelle de la Brise de Mer et émailleront les neuf semaines d'une audience présidée par Jean-Yves Martonaro. Le ministère public s'exprimera à deux voix dans ce procès, avec les avocats généraux Christophe Raffin et Yvon Calvet.

Les frères Richard et Christophe Guazzelli, ont été présentés au cours de l'instruction comme étant les "organisateurs de cette quête criminelle". D'autres noms du banditisme auront à répondre de leurs actes, comme Ange-Marie Michelosi, ou Jacques Mariani mais aussi José Menconi.

Le pivot de cette affaire, c'est aussi la surveillante de la prison de Borgo, Cathy Chatelain épouse Sénéchal, qui a permis, selon l'enquête, en embrassant les victimes dans l'aérogare, d'en faire des cibles pour les tueurs. Ce scénario  sera sans doute mis à mal par la petite trentaine d'avocats, parmi lesquels de grands pénalistes comme Mes Bruno Rebstock, Franck Berton, Julien Pinelli ou Jean-Charles Vincensini. Le verdict est attendu le 5 juillet.

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