Passer au contenu

Deux procès en sept jours, avec pour point commun la forêt de Bouconne théâtre des drames

Par

C'est la deuxième fois en sept jours qu'une affaire dramatique survenue en forêt de Bouconne est jugée en Occitanie. Après un meurtre jugé par la cour d'assises de Haute-Garonne à Toulouse, place au procès en appel d'une tentative d'assassinat devant la cour d'appel du Tarn à Albi.

La forêt de Bouconne dans la périphérie toulousaine est un lieu de promenade très fréquenté (archives). La forêt de Bouconne dans la périphérie toulousaine est un lieu de promenade très fréquenté (archives).
La forêt de Bouconne dans la périphérie toulousaine est un lieu de promenade très fréquenté (archives). © Radio France - Winny Claret

Encore une affaire dramatique survenue dans la forêt de Bouconne qui passe devant une cour d'assises. Le 6 octobre dernier un homme a été condamné à Toulouse à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué à coups de marteau un de ses anciens codétenus en octobre 2019. Un mois auparavant, un autre drame avait résonné dans ces bois en périphérie de Toulouse, une tentative d'assassinat, un homme touché par balles à trois reprises qui s'en était sorti miraculeusement.

Son agresseur, condamné en juin 2022 à 18 ans de réclusion criminelle, est rejugé en appel à Albi. Le procès débute ce mercredi et dure jusqu'à vendredi.

L'accusé est un ancien gilet jaune, la victime un ex-flic

Et l'enjeu est de taille puisque l'accusé encourt 30 ans de réclusion criminelle, soit 12 années de prison de plus que ce à quoi il a été condamné en juin 2022 par la cour d'assises de Toulouse.

Cet homme âgé de 36 ans aujourd'hui est connu pour avoir été relais des gilets jaunes à Toulouse et membre du Front national dans le Jura, il a fini par virer dealer de cocaïne.

Le 27 septembre 2019 au petit matin en forêt de Bouconne à l'aide d'un Magnum 357, il tire à cinq reprises sur l'homme qui lui devait 960 euros. La victime est un ex-policier notamment intervenu autour du Bataclan au soir des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. C'est une force de la nature, 2 mètres, 115 kilos, 37 ans aujourd'hui.

Lors du premier procès, l'ex-policier avait montré les cicatrices laissé par les balles reçues en forêt de Bouconne, sur le dos, le ventre, et un de ses bras qui n'a plus de sensibilité. Il avait témoigné en expliquant avoir suivi le tireur sans se méfier.

Le tireur lui s'était justifié à la barre : en colère, sous l'emprise de la cocaïne, il n'avait pas eu l'intention de toucher sa victime, ni de la tuer, juste de lui faire peur.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined