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Deux agents de la sûreté ferroviaire toujours en garde à vue après les tirs mortels contre un homme "menaçant"

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Cinq agents de la brigade de la sûreté de la SNCF étaient entendus par la police judiciaire après la mort d'un homme armé d'un couteau, mercredi près de la gare d'Ermont-Eaubonne, dans le Val d'Oise. Deux agents étaient toujours en garde à vue ce jeudi, les autres ont été laissés libres.

Les agents affirment avoir tiré alors que l'homme se montrait menaçant envers un groupe d'enfants Les agents affirment avoir tiré alors que l'homme se montrait menaçant envers un groupe d'enfants
Les agents affirment avoir tiré alors que l'homme se montrait menaçant envers un groupe d'enfants © Radio France - Manon Klein

Deux agents de la SUGE, la brigade de la sûreté ferroviaire de la SNCF étaient toujours en garde à vue ce jeudi soir, mais trois autres agents ont été laissés libres dans la journée selon les informations de l'AFP. Tous les cinq étaient entendus par la police judiciaire pour leur rôle dans la mort d'un homme armé d'un couteau, mercredi près de la gare d'Ermont-Eaubonne, dans le Val d'Oise. Il a été tué par des tirs des agents : cinq balles ont été tirées, quatre l'ont atteint. Les agents l'avaient repéré sur le quai de la gare, où il avait d'abord brandi une arme blanche envers des voyageurs qui attendaient leur train. Ils l'ont ensuite poursuivi à l'extérieur de la gare, selon une source policière. 

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C'est au moment où l'homme est devenu extrêmement menaçant envers un groupe de 11 enfants d'un centre de loisirs que les agents sont intervenus, selon une source proche du dossier, qui affirme qu'on est "passé à deux, trois secondes de la catastrophe". Les balles des agents ont été tirées alors que l'homme s'écriait "Tuez-moi ou je vais en tuer un". 

"Il a touché des enfants", précise cette source, mais pas avec son couteau, il n'y a eu aucun blessé. Mercredi soir, une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux montrait l'homme véhément proche des enfants, avant d'être abattu. Une autopsie doit être pratiquée ce vendredi avec des analyses toxicologiques, pour déterminer dans quel état se trouvait ce trentenaire, décrit comme marginal et dont le casier judiciaire comporte une quinzaine de mentions, notamment pour violences.

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