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Chauffeur de bus tué à Bayonne : le procès aura lieu du 15 au 21 septembre 2023 devant la cour d'assises à Pau

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Trois ans après la mort tragique du chauffeur de bus, Philippe Monguillot à Bayonne. Le procès criminel aura lieu du 15 au 21 septembre prochain, à Pau devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, avec les trois suspects dans le box des accusés.

L'arrêt de bus Balishon à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) au lendemain de la marche blanche en hommage à Philippe Monguillot, le chauffeur de bus agressé, 9 juillet 2020. L'arrêt de bus Balishon à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) au lendemain de la marche blanche en hommage à Philippe Monguillot, le chauffeur de bus agressé, 9 juillet 2020.
L'arrêt de bus Balishon à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) au lendemain de la marche blanche en hommage à Philippe Monguillot, le chauffeur de bus agressé, 9 juillet 2020. © Radio France - Romain Dézèque

L'instruction est terminée et l'enquête close, trois ans après la mort du chauffeur de bus, Philippe Monguillot à Bayonne. Le procès criminel des responsables présumés de la mort du conducteur de bus de 58 ans, aura lieu du 15 au 21 septembre 2023, à Pau, ce sera finalement devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Trois hommes seront jugés, deux pour des faits criminels et le troisième pour leur avoir fourni un logement. Un quatrième homme, impliqué dans l'affaire, a finalement bénéficié d'un non-lieu.

Une altercation qui tourne au drame

Les faits remontent au 5 juillet 2020. Ce jour-là, Philippe Monguillot conduit un Tram'Bus de la ligne T1 du réseau Chronoplus. Aux alentours de 19 heures, alors qu'il se trouve au niveau de l'arrêt "Balishon", il sort de sa cabine pour contrôler le titre de transport d'un groupe de personnes tout en leur demandant de porter un masque de protection anti-Covid. Une altercation éclate et tous se retrouvent à l'extérieur du bus. Philippe Monguillot est frappé avant d'être laissé inconscient sur le sol. Conduit à l'hôpital, il se trouve en état de mort cérébrale. Cinq jours plus tard, soit le 10 juillet 2020, la famille de la victime et les médecins s'accordent pour arrêter les soins, prélude au décès du chauffeur.

La France entière bouleversée

Le 16 septembre 2022, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau décidé de renvoyer les mis en cause devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques et non devant la cour criminelle comme avait décidé la juge d'instruction.

Les deux principaux mis en cause, restent poursuivis pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner" en état de récidive, le troisième homme sera poursuivi pour avoir logé les deux autres, un délit connexe. Un quatrième homme, a finalement bénéficié d'un non-lieu. Le procès de cette affaire, qui a ému toute la France, devra faire toute la lumière sur les circonstances exactes du drame et les intentions des protagonistes.

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