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Procès en appel de l'attentat de Nice : la salle de retransmission du procès fait le plein pour l'ouverture

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La salle de retransmission spécialement aménagée à Nice pour suivre le procès en appel de la cour d'assises spéciale de Paris pour l'attentat du 14 juillet a accueilli de nombreuses parties civiles. Une première journée marquée par le retour comme un boomerang du dossier des indemnisations.

message d'entrée devant la salle de retransmission de Nice message d'entrée devant la salle de retransmission de Nice
message d'entrée devant la salle de retransmission de Nice © Radio France - Violaine ILL

C'était plein... avec des allées et venues. La salle de 93 places à l'Arénas à l'ouest de Nice avec trois écrans géants était remplie tout au long de cette première journée du procès en appel de l'attentat du 14 juillet 2016. Des parties civiles venues alors que leurs avocats étaient rassemblés à Paris dans la salle "grand procès".

À Nice, elles sont arrivées le cœur serré avec un bref sourire pour des retrouvailles. Certaines ne s'étaient pas revues depuis le procès en première instance, il y a deux ans. L'occasion pour elles d'échanger, de se parler dans les couloirs. Elles confient que la salle est accueillante, mais "si petite". Les parties civiles s'étaient habituées aux grandes salles du premier procès.

La famille du chauffeur ne témoignera pas

Des parties civiles se sont indignées lorsque le président de la cour d'appel a fait le point sur les auditions de témoins.  Elles ont appris que la famille du chauffeur du camion qui a foncé sur la foule, la famille de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel -qui vit en Tunisie- ne viendra pas témoigner.

La cour d'assises n'est pas le lieu pour parler des indemnisations

Autre choc pour plusieurs familles : la cour d'appel a dit non à l'audition du Fonds de Garantie des Victimes du Terrorisme (FGVT). Huit ans après, plusieurs parties civiles présentes pour ce premier jour ont affirmé à France Bleu Azur ne pas avoir été indemnisées par ce fonds.

Certaines assurent avoir même présenté au moins trois fois en huit ans un lourd dossier avec leurs avocats, en vain. Elles se disent consternées, car elles espéraient des explications. Le président Christophe Petiteau, affirme que cette cour d'assises n'est "pas le lieu pour juger des indemnisations, mais pour juger des crimes terroristes (ou pas) de Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud."

Derrière leur vitre, les deux accusés sont restés silencieux. Ils seront entendus mardi prochain.

L'attentat de Nice a été le deuxième le plus meurtrier commis en France. Le 14 juillet 2016, Mohamed Laouej Boulhel avait délibérément foncé au volant d'un camion de 19 tonnes sur la promenade des Anglais avant d'être neutralisé par la police. Bilan : 86 morts dont 33 de nationalité étrangère,15 enfants et 458 blessés.

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