Passage de la flamme olympique à Marseille : la fourrière a fait le plein avec plus de 800 véhicules enlevés

Du lundi 6 mai au jeudi soir suivant, les restrictions de circulation étaient exceptionnelles pour accueillir la flamme olympique dans la cité phocéenne, non seulement pour la cérémonie d'arrivée du Belem, le 8 mai, mais aussi pour les huit parcours de la flamme prévus dans toute la ville le lendemain. Et ça s'est ressenti dans les chiffres : 857 véhicules retirés par la police municipale, dont 117 deux-roues, selon les informations recueillies par France Bleu Provence.

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"Il n’y avait pas d’affiche, ni de pancarte"

Ce vendredi, c'était le défilé à la fourrière municipale, boulevard du Capitaine Gèze. Roni était garé rue Liandier (8e) jeudi après-midi : "Il n’y avait aucun panneau, aucune banderole. Il n’y avait rien du tout qui indiquait qu’il ne fallait pas se stationner ici" , affirme le chef cuisinier. "Puis c’est un endroit que je connais bien, j’habite juste ici. Mais en 25 minutes, la fourrière a tout enlevé", explique Roni qui a déboursé environ 150 euros au total pour récupérer sa Smart. "Ça fait cher, surtout que j’ai dû rater deux journées de travail".

Tarif : une facture autour de 150 euros

Les Marseillais ne sont pas les seuls à rechercher leur véhicule. Camille est descendue de la capitale à Marseille. Mais jeudi 8 mai, mauvaise nouvelle, la Hyundai qu’elle avait empruntée à son père pour l’occasion a été enlevée. Ce vendredi matin, à la fourrière municipale, elle apprend que sa voiture est stockée à un autre emplacement, à un quart d’heure à pied. « Ce n’est pas normal. On a payé un Uber pour venir ici». Et la Parisienne d’ajouter : « Mon père n’était pas au courant, mais là avec l’amende, pas le choix, j’ai dû l’appeler… et il n’est pas très content ».

Bernard, Bordelais venu voir sa fille et les cérémonies, était en quête de sa Tiguan : "On a fait attention à la garer dans une rue où il n'y avait pas de panneaux d'interdiction. C'est le jackpot pour la police municipale. Pour une fête qui se veut populaire, c'est un peu raté !"

Des avertissements de la mairie

127 euros l'enlèvement, puis dix euros par jour de gadiennage :  la douloureuse est difficile à digérer. Pourtant, la mairie de Marseille assure avoir mis en place une vaste campagne de communication en amont, avec des panneaux jaunes, des arrêtés municipaux et même des SMS envoyés aux riverains.