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Six mois de prison avec sursis pour l'agresseur du maire de Pont-Hébert

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L'homme de 37 ans, fragile psychologiquement a été reconnu coupable de violence à l'encontre de personne dépositaire de l'autorité publique. Le 9 juin dernier il avait frappé le maire de Pont-Hébert venu calmer l'homme qui insultait les commerçants.

L'homme qui a insulté et agressé le maire de Pont-Hébert et 3 gendarmes le 9 juin 2023 a été condamné au tribunal de Coutances à 6 mois de prison avec sursis L'homme qui a insulté et agressé le maire de Pont-Hébert et 3 gendarmes le 9 juin 2023 a été condamné au tribunal de Coutances à 6 mois de prison avec sursis
L'homme qui a insulté et agressé le maire de Pont-Hébert et 3 gendarmes le 9 juin 2023 a été condamné au tribunal de Coutances à 6 mois de prison avec sursis © Radio France - Jacqueline Fardel

Au tribunal de Coutances, l'agresseur du maire de Pont Hebert a été condamné ce lundi 17 juillet  à 6 mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois, obligation de soins, et interdiction de rentrer en contact avec le maire et de se rendre sur la commune.

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L'homme de 37 ans avait été interpellé le 9 juin dernier dans le centre-ville, après avoir insulté et donné un coup de poing à l'élu. Il comparaissait pour violence et outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion.

Un homme qui présente des troubles psychiatriques lourds

Le prévenu présente des difficultés psychiatriques, il est suivi médicalement et est sous curatelle. Mais il a été reconnu apte à être jugé et... coupable. L'homme qui se présente au tribunal présente clairement des déficiences intellectuelles. : il s'agite, va s'assoir, refuse de revenir à la barre. Interrompt le président : " je suis prêt à être jugé ! ". Et s'impatiente qu'on ne lui donne pas la parole tout de suite. Contrarié, le prévenu met sa veste pour partir en plein débat.  Mais il reste quand même. Et reconnaît les faits. "J'ai frappé le maire, ou , je reconnais, mais j'ai pas frappé fort. " précise-t-il.

"Pourquoi le maire ?" lui demande le président. "Il m'a manqué de respect." Il lui assène un coup de poing dans le ventre.
Puis il attend les gendarmes. Tranquillement. La nouvelle explosion de violence intervient en garde à vue. Des insultes. Il faut 3 hommes pour le maîtriser. Qui ont porté plainte. " C'est un individu dangereux pour nous" dit l'un gendarme venu témoigner. "Dès qu'il n'est pas satisfait, il s'énerve."

Quelle peine pénale ?

Et les faits sont graves souligne le ministère public dans un contexte de violences face aux élus et aux représentants de la force publique. Pour autant poursuit la substitut du procureure cette oscillation entre agressivité et troubles psychiques pose la question de la réponse pénale appropriée. Elle requiert cinq mois avec sursis, moins que ce qu'elle aurait demandé dans un autre contexte dit elle.

Le maire Michel Richomme lui n'était pas présent à l'audience. Dans un courrier adressé au tribunal, il demande 150 euros de dommages et intérêts qu'il compte reverser à l'association des maires de la Manche.

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