Passer au contenu
Publicité

Sécheresse et vent violent : le risque incendie au niveau 4 sur 5 dans les Pyrénées-Orientales

Par

La forte tramontane ce mardi devrait souffler jusqu'à vendredi sur les Pyrénées-Orientales, alimentant le risque incendie. Avec les températures élevées des derniers jours et la sécheresse historique qui perdure, les autorités appellent à la plus grande vigilance.

Un pompier mobilisé en avril 2023 sur l'incendie de Cerbère. Un pompier mobilisé en avril 2023 sur l'incendie de Cerbère.
Un pompier mobilisé en avril 2023 sur l'incendie de Cerbère. © Radio France - Thibault Delmarle

Des rafales à 90 km/h en plaine, à 110 km/h dans les Aspres, et jusqu'à 130 km/h sur la Côte Vermeille. La tramontane s'est bien installée ce mardi dans les Pyrénées-Orientales. Le vent devrait ainsi souffler jusqu'à vendredi, ce qui aggrave le risque incendie dans un département touché par une sécheresse sans précédent depuis deux ans. Selon le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), le risque est actuellement à 4 sur une échelle de 5. "Et même au niveau 5 dans certaines zones des Pyrénées-Orientales", précise Denis Pagès, le chef du groupement des opérations au SDIS. Dès lundi soir, la préfecture alertait la population.

Publicité

Un an, jour pour jour, après l'incendie dévastateur de Cerbère, la vigilance est de mise. Neuf feux sur dix sont causés par l'homme, volontairement ou involontairement.

"On compte sur les citoyens pour faire preuve de responsabilité, explique Denis Pagès, du SDIS. Par exemple, sur les écobuages. L'arrêté préfectoral permet d'en réaliser sous certaines conditions : déclarer le brûlage de végétaux en mairie, garder un téléphone à proximité, prévoir de l'eau au cas où, brûler les végétaux en petits tas, et surtout de ne pas brûler quand il y a du vent. L'arrêté préfectoral l'interdit au-delà de 40 km/h, mais cette année avec le niveau de sécheresse, il vaut mieux faire en sorte de ne pas brûler des végétaux dès qu'il y a du vent. Cette semaine, notamment, c'est hors de question !"

Des conditions comme en juin ou en juillet

Comme l'an dernier, année exceptionnellement sèche, la saison estivale des pompiers devrait démarrer début juin, soit un mois plus tôt qu'en année normale. Le Service départemental d'incendie et de secours adapte ses effectifs au jour le jour dans les casernes. Ainsi, 160 pompiers sont actuellement mobilisables pour les départs de feu. C'est un peu moins que pendant l'été, mais davantage qu'au printemps.

Ces jours-ci, les effectifs sont surtout déployés sur la côte rocheuse, sur le piémont des Aspres et dans la vallée de la Têt. Car les températures élevées des derniers jours, le vent violent et la sécheresse participent au risque incendie, comme en plein mois de juin ou de juillet.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined