COP28 : à Wallers-Arenberg, la Porte du Hainaut organise sa propre conférence sur le climat

"Vous avez compris le clin d'œil", sourit Aymeric Robin. Ce jeudi, alors que s'ouvre à Dubaï la COP28, la Porte du Hainaut organise, elle aussi, sa conférence sur le climat, avec des tables rondes et la signature d'une charte dans le cadre du plan climat mis sur pied à l'échelle de la communauté d'agglomération.

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"Dans un contexte mondial, on essaye d'agir local", poursuit le président de la Porte du Hainaut et maire (PC) de Raismes, invité ce jeudi du 6-9 de France Bleu Nord. Avec notamment un investissement de 40 millions d'euros pour développer les pistes cyclables sur le territoire : "C'est un investissement fort sur plus de dix ans, qui va nous permettre de mieux mailler le territoire avec plus de 300 kilomètres de pistes cyclables. Mais ce n'est pas seulement faire du maillage, nous avons mis aussi en place une aide à l'acquisition au vélo électrique."

Après une table ronde ce matin à Wallers-Arenberg sur les mobilités, les participants vont aussi débattre autour de la question de l'énergie. À Raismes, justement, une école a été rénovée pour devenir énergétiquement neutre, avec des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques et un système de récupération d'eau. Un investissement de plus de sept millions d'euros.

"Un rapport sénatorial a souligné l'enjeu qu'il y avait à rénover nos écoles, poursuit Aymeric Robin. Aujourd'hui, c'est 50 milliards d'euros qu'il faut pour pour rénover les écoles en France. Nous, on a pris notre part et l'agglomération a accompagné et cela participe aussi de l'esprit de cette petite COP alternative. Il faut agir sur plusieurs aspects : les mobilités, la préservation de la biodiversité et la préservation de la ressource ou la production d'énergies alternatives renouvelables en profitant de l'existant, de notre bâti. On travaille aussi sur la rénovation thermique des logements, je pense aux cités minières qui font l'objet d'un grand plan de réhabilitation... C'est la théorie du colibri : chacun prend sa part et peut-être qu'on pourra espérer un jour regeler la banquise. Et si on y a contribué, on sera fiers de le dire."