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Ambleteuse : les riverains interpellent la communauté de communes face à l’érosion du bord de mer

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Samedi 9 mars 2024, plusieurs associations de riverains et la mairie d'Ambleteuse ont demandé à la communauté de communes de la Terre deux caps de prendre en main le dossier de l’érosion du bord de mer. Pour eux, il est important d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

Les riverains et élus locaux face au littoral qui régresse Les riverains et élus locaux face au littoral qui régresse
Les riverains et élus locaux face au littoral qui régresse © Radio France - Victor Costa-Mounier

Hélène Boulet est présidente de l’association de défense du trait de côte d’Ambleteuse. Avec son époux, elle a racheté et retapé la mythique « maison hantée » d’Ambleteuse, située sur le front de mer. Près de leur jardin, la terre s’affaisse un peu.

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« En tant que particuliers, on ne peut pas aménager le trait de côte. C’est une mission d’ordre public. C’est pour cela qu’on interpelle la communauté de communes aujourd’hui parce que c’est à elle d’agir. On aimerait pouvoir les rencontrer, ils ne nous reçoivent pas », précise-t-elle.

D’autant que des études ont été entreprises et que les travaux à réaliser sont connus et chiffrés. Pour les riverains, si cela coûte de l’argent de créer des infrastructures pour protéger le trait de côte, cela coutera encore plus cher si les dégâts continuent.

Des membres de l'association des riverains et le maire d'Ambleteuse qui luttent contre l'érosion
Des membres de l'association des riverains et le maire d'Ambleteuse qui luttent contre l'érosion © Radio France - Victor Costa-Mounier

C'est donc la Communauté de communes de la Terre des deux Caps qui est pointée du doigt dans ce dossier.
En novembre dernier, elle avait déjà été épinglée par la Chambre régionale des comptes sur sa mauvaise gestion de la situation.

Un avis partagé par le maire d'Ambleteuse, Stéphane Pinto. Si des habitations sont menacées, la commune pourrait être obligée de les racheter dans le cadre de procédures d’expropriation : « Des propriétés de ce genre, c’est minimum 5 ou 600.000 euros. Imaginons que demain quatre ou cinq maisons soient menacées, le budget de la commune en prendrait un coût, sachant qu'il est de 2,8 millions d'euros ».

Riverains et mairie interpellent la communauté de communes mais se disent prêt à discuter pour avancer et protéger le trait de cote le plus tôt possible. Contactée par France Bleu Nord, la Communauté de communes de la Terre des Deux Caps n’a pas répondu à nos sollicitations.

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