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Université de Limoges: le syndicat FSE dénonce une "exploitation" des étudiants assistants

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La Fédération syndicale étudiante de Limoges s'est mobilisée devant la faculté des Lettres, mercredi 6 décembre, pour lutter contre la précarisation des assistants, ces étudiants qui accompagnent leurs camarades en situation de handicap.

Une petite dizaine de membres de la FSE se sont mobilisés ce mercredi 6 décembre devant la faculté des Lettres de Limoges. Une petite dizaine de membres de la FSE se sont mobilisés ce mercredi 6 décembre devant la faculté des Lettres de Limoges.
Une petite dizaine de membres de la FSE se sont mobilisés ce mercredi 6 décembre devant la faculté des Lettres de Limoges. © Radio France - Marie Maison

Ils étaient une petite dizaine mobilisés devant la faculté des lettres de Limoges ce mercredi 6 décembre avec, dans le viseur du principal syndicat étudiant, la grande précarité des assistants. Ces étudiants prennent des notes et accompagnent leurs pairs en situation de handicap et cette année, les participants espèrent faire bouger les lignes auprès de la direction de l’Université.

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Line Duplaix est la secrétaire générale de la fédération syndicale étudiante, elle dénonce notamment des signatures de contrat bien trop tardives par rapport à la rentrée. "Souvent, ces signatures de contrat interviennent vers novembre. En plus, il y a le paiement des heures qui est très long à arriver. En général, ça arrive vers février, pour une prise de poste en septembre." Par exemple, "un étudiant a carrément été payé au mois de juin, l'année dernière. On est face à des étudiants qui souvent le font parce qu'ils ont besoin de travailler malgré tout. Même s'il y a ce côté solidarité qui rentre en jeu, pour certains c'est aussi leur source de revenus. Mais certains sont obligés de se retourner vers d'autres emplois à côté, tout en maintenant ce contrat-là parce qu'ils ne veulent pas non plus laisser tomber l'étudiant qu'ils assistent."

Contrat signé longtemps après la rentrée, et paie encore plus tard

"Le service qui gère ces contrats-là à l'université a annoncé cette année par mail que les étudiants n'étaient pas sensés donner leurs notes à ceux qu'ils assistent avant la signature du contrat, sans quoi ils pouvaient ne pas être payés sur ces heures-là," ajoute-t-elle. Pour Line Duplaix, c'est clair, "personne n'accepte ça normalement et l'université n'a pas à pérenniser cette exploitation des étudiants."

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