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Remettre de l'exigence à l'école : "Il faut surtout des moyens" pour le SNUipp-FSU du Finistère

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Après les annonces mardi de Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale, qui entend remettre de l'exigence à l'école, les syndicats enseignants sont plutôt circonspects et demandent davantage de moyens.

Un tableau d'école Un tableau d'école
Un tableau d'école © Radio France - Romain Berchet

Il veut du changement à tous les étages. Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale, a annoncé mardi une série de mesures pour lutter contre la baisse du niveau des élèves français, confirmée par l'étude internationale Pisa.

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Le ministre veut notamment revenir sur le tabou du redoublement à l'école. Alors qu'un élève sur trois redoublait en 1987, ça ne concerne plus aujourd'hui que 3% des enfants. Sabrina Manuel, la porte-parole du SNUipp-FSU dans le Finistère, rappelle que la possibilité de redoubler n'a jamais été enlevée et que c'est l'administration qui ne laissait pas faire : "le plus souvent, c'est l'Éducation nationale qui nous mettait des bâtons dans les roues, officiellement, car le redoublement n'est pas forcément utile et officiellement parce qu'on considérait que cela coûtait cher".

"On nous compare avec des pays qui ont 20 enfants par classe"

Et Sabrina Manuel de rappeler que pour être utile, un redoublement doit être accepté par l'enfant et par les familles : "en tant qu'enseignante, si une famille n'est pas en accord avec le projet de scolarisation que je lui propose, je n'irai pas contre car ça ne servirait à rien et ça mettrait l'enfant au milieu d'un conflit", explique-t-elle.

Et elle rappelle, comme d'autres sources syndicales, que pour être efficaces, des mesures, comme le redoublement ou les groupes de niveaux promis au collège, doivent être couplés à une augmentation des moyens** : "Ce qu'on entend, c'est qu'il y a zéro moyen supplémentaire de prévu, ni pour le primaire, ni pour le secondaire. À aucun moment, on ne nous parle de classe à 25, de triple niveau à 20 ou de choses comme ça". Et de regretter l'absence de psychologue scolaire ou d'enseignants dans des réseaux d'aide, "et on nous compare à des pays dans le classement Pisa qui ont des classes à 20 avec un éducateur et un enseignant dans chaque classe".

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