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Lutte contre le harcèlement scolaire en Corrèze : signaler les faits coûte que coûte

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Le département de la Corrèze et l'Éduction nationale s'associent pour la lutte contre le harcèlement scolaire. Depuis deux ans ils mènent ensemble un plan d'actions dans les collèges. Celui-ci a été prolongé ce lundi pour cette année en cours.

Au collège de Treignac les élèves ont réalisé une exposition de leurs propres dessins sur le thème du harcèlement scolaire. Au collège de Treignac les élèves ont réalisé une exposition de leurs propres dessins sur le thème du harcèlement scolaire.
Au collège de Treignac les élèves ont réalisé une exposition de leurs propres dessins sur le thème du harcèlement scolaire. © Radio France - Philippe Graziani

La Corrèze continue sa lutte contre le harcèlement scolaire. Le Conseil départemental et la Direction académique ont signé une nouvelle convention de partenariat pour l'année 2023-2024. Initiée il y a près de deux ans celle-ci porte sur un programme d'actions conjointes dans les collèges du Département avec notamment des sensibilisations des élèves et des parents, des formations des personnels et une communication vers le grand public. Difficile de dresser un véritable bilan mais on peut d'ores et déjà se rendre compte d'une vraie mobilisation de tous sur le sujet.

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Des ambassadeurs du harcèlement

Les élèves prennent en tout cas le sujet très au sérieux désormais. Exemple au collège de Treignac qui compte 27 "ambassadeurs du harcèlement" sur 170 élèves, parmi lesquels Nora en 4e. "C'est essayer de repérer les cas de harcèlement, explique la jeune fille. Et si on pense que l'enfant est harcelé, aller lui parler. Parce que parfois nous, élèves, on est plus proches et on a un autre point de vue que les adultes". Avoir mobilisé ainsi les enfants eux-mêmes c'est une avancée majeure de ce plan d'actions pour Valérie Taurisson, vice-présidente du Conseil départemental : "Je pense que les élèves ont compris qu'ils pouvaient être porteurs d'un message".

Chamaillerie ou harcèlement ?

Car ce sont les enfants qui sont en première ligne pour voir et signaler les cas de harcèlement ajoute Franck Cutillas, le directeur d'académie. "Le message très fort aujourd'hui c'est de dire aux enfants : ce que tu vois il faut le dire parce que ça peut avoir des conséquences graves." Au risque que tout devienne du harcèlement, même de la simple chamaillerie d'enfants. "Quand on lance une réforme d'ampleur comme celle-ci effectivement au début on a du sur-signalement. À nous de faire le travail, de mener l'enquête parce que celui qui dénonce la chamaillerie, s'il la dénonce c'est qu'il en souffre. Ce n'est peut-être pas du harcèlement mais ça nécessite tout de même qu'on traite le problème.". Franck Cutillas précise qu'une plainte par semaine en moyenne pour harcèlement scolaire est signalée dans le département.

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