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"L'école ne reconnaît pas le harcèlement subi par mon fils" regrette la maman d'un élève qui a tenté de se suicider

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Le fils de Stéphanie a été violemment harcelé à l'école à Martigues jusqu'au point de faire il y a quelques jours une tentative de suicide. Sur France Bleu Provence elle dit regretter que l'école ne reconnaisse par le harcèlement subi par son enfant de 7 ans.

 Le harcèlement subi par le fils de Stéphanie n'a pas été reconnu par son école.  Le harcèlement subi par le fils de Stéphanie n'a pas été reconnu par son école.
Le harcèlement subi par le fils de Stéphanie n'a pas été reconnu par son école. © Radio France - Natacha Kadur

C'est un témoignage poignant que France Bleu Provence vous propose ce jeudi matin. Celui de Stéphanie dont le fils âgé de 7 ans a tenté de mettre fin à ses jours à l'école dans la cour de récréation à cause des moqueries violentes et régulière qu'il subissait.

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"Ils disaient qu'il ne fallait pas rester avec lui parce qu'il n'est pas beau" - Stéphanie, la maman

Théo (le prénom a été changé) d'une maladie très handicapante, qui lui cause des tumeurs spectaculaires sur le nez, et pour laquelle il a subi une douzaine d'opérations depuis sa naissance, sans compter un traitement à vie. Et les tumeurs qui apparaissent sur son visage ont fait l'objet de moqueries très violentes de la part des autres élèves de sa classe, du harcèlement : "les élèves disaient qu'il ne fallait pas l'approcher par crainte d'attraper sa maladie.

Ils disaient qu'il ne fallait pas rester avec lui parce qu'il n'est pas beau. Certains l'ont attrapé, l'ont tenu et ont essayé de lui crever les tumeurs qu'il a au visage".

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L'école ne reconnaît pas le harcèlement selon la famille

À plusieurs reprises Stéphanie a tenté d'alerter l'école et les enseignants sur ce que subissait son fils. Mais elle estime ne pas avoir été entendue : "Ils rejettent le mot harcèlement. Ils ont pris au sérieux sa tentative de suicide mais pour eux il n'y pas de harcèlement".

Stéphanie a porté plainte. Elle espère que les choses vont changer, mais pour l'heure son fils va quitter l'école de la Couronne à Martigues pour une autre. Une fois de plus, c'est le harcelé qui est "puni" et qui doit partir et non pas les harceleurs : "mon fils, il a quand même des copains qui ne comprennent pas et qui sont tristes qu'il s'en aille" explique Stéphanie.

Théo n'a jamais raconté dans les détails le harcèlement qu'il a subi, peut-être par crainte de représailles. Et un jour, il est à bout, il tente dans la cour de récréation de s'étrangler avec un lacet, il dit aux pompiers venus le secourir qu'il "voulait en finir".

Sa maman souhaite aujourd'hui faire passer un message aux parents :"discutez avec vos enfants dès le plus jeune âge et éduquez vos enfants. Dès l'entrée en maternelle, apprenez les à s'accepter les uns les autres".

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