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Quatrième jour de grève à la tour Eiffel : la secrétaire générale de la CGT sur place ce jeudi

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Les salariés de la Société d'exploitation de la tour Eiffel (Sete) ont reconduit ce jeudi leur grève pour un quatrième jour consécutif, reprochant à leur employeur sa gestion financière et ciblant la mairie de Paris. Ils ont reçu ce matin le soutien de la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet.

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet (au centre) est venue soutenir les grévistes au pied de la tour Eiffel La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet (au centre) est venue soutenir les grévistes au pied de la tour Eiffel
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet (au centre) est venue soutenir les grévistes au pied de la tour Eiffel © Radio France - Lou Bourdy

La tour Eiffel restera fermée ce jeudi. Les salariés de la Société d'exploitation de la tour Eiffel (Sete) ont reconduit leur grève pour un quatrième jour consécutif. Ce jeudi matin, une centaine d'entre eux se sont réunis à l'entrée principale du monument pour marquer notamment leur opposition à la redevance, selon eux trop élevée, que devra verser la Sete à la mairie, propriétaire du monument. Ils ont reçu le soutien de Sophie Binet, secrétaire générale de la GCT, qui a fait le déplacement.

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Vers des "redevances déraisonnables"

Les salariés, aux couleurs des deux syndicats en grève, CGT et FO, ont scandé les slogans suivants : "Tour Eiffel en danger, redevance trop élevée" ; "Gestion de la ville, tour Eiffel en péril" ou encore "La mairie se gave, pardon Gustave (Eiffel)". Aux alentours de 9h00, la secrétaire générale de la CGT est arrivée sur place. "Il faut absolument qu'il y ait des négociations qui s'ouvrent et, visiblement, la direction de la tour Eiffel n'a pas compris ce que négocier veut dire", a déclaré Sophie Binet, demandant à ce que l'intersyndicale puisse "négocier directement avec la mairie de Paris".

La syndicaliste a demandé une redevance "raisonnable" afin que "la tour Eiffel ait suffisamment de moyens pour pouvoir investir et garantir l'entretien, notamment les travaux". Même si l'intersyndicale ne fait pas état de revendications salariales, "il faut aussi que la tour Eiffel ait les moyens de rémunérer ses personnels et d'en recruter", a-t-elle aussi souligné. Or, "ces redevances déraisonnables" imposent "l'austérité au personnel en termes de recrutement et de salaires pour toutes les années à venir", a-t-elle estimé.

Un soutien de poids pour lancer les négociations

Pour les salariés grévistes mobilisés depuis lundi, la venue de Sophie Binet est primordiale. "C'est important d'être soutenus dans cette lutte et cela permettra d'avoir un contact plus direct avec la mairie de Paris" espère Alexandre Leborgne, représentant CGT. En attendant, une réunion est prévue à 13h00 entre les syndicats et la direction de la Sete, ont précisé la CGT et FO sur place.

Les jours précédant la fermeture, la Dame de Fer avait accueilli entre 17.000 et 20.000 visiteurs par jour, a indiqué à l'AFP la déléguée syndicale FO Nada Bzioui. Les quatre jours de fermeture représentent donc une perte potentielle d'environ 70.000 entrées. La direction n'a pas communiqué sur les annulations entraînées par le mouvement social.

Ce conflit, qui avait déjà entraîné la fermeture du monument le 27 décembre, jour du centième anniversaire de la disparition de Gustave Eiffel, survient en pleines vacances scolaires d'hiver et à cinq mois des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août).

Les salariés grévistes ont ensuite manifesté devant la mairie de Paris
Les salariés grévistes ont ensuite manifesté devant la mairie de Paris - CGT

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