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Pénurie d'essence en Ile-de-France: la fréquentation des hôtels et restaurants a baissé de 20% selon l'UMIH

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Le secteur de l'hôtellerie et de la restauration a été très pénalisé cette semaine par la grève dans les raffineries. Il y a eu entre 20 et 30% d'annulations dans les restaurants et 20% dans les hôtels en Ile-de-France, indique Frank Delvau, président de l'UMIH.

Fréquentation en baisse dans les restaurants et les hôtels (image d'illustration) Fréquentation en baisse dans les restaurants et les hôtels (image d'illustration)
Fréquentation en baisse dans les restaurants et les hôtels (image d'illustration) © Maxppp - CHRISTOPHE PETIT TESSON

Si les stations-services sont à nouveau approvisionnées, un peu partout en France, la pénurie d'essence se prolonge en Ile-de-France à cause de la grève qui se poursuit à la raffinerie de Gonfreville en Normandie jusqu'au jeudi 27 octobre 2022.

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Cette pénurie d'essence pénalise le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

Si Frank Delvau, président de l'UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) Paris Ile-de-France, invité de France Bleu Paris ce vendredi, estime que cela va un peu mieux, il indique que la semaine a été compliquée.

Beaucoup d'annulations dans les hôtels et les restaurants 

Il y a eu entre 20 et 30% d'annulations dans les restaurants et 20% dans les hôtels en Ile-de-France, indique le président de l'UMIH.

Il y a eu beaucoup d'annulations dans les restaurants le soir, dit-il. "Plutôt que d'aller au restaurant en fin de journée, les gens ont préféré rester chez eux et garder quelques litres d'essence pour aller travailler et faire leurs courses". 

Même problème pour les repas de midi. Des déplacements ont été annulés et beaucoup de réunions qui se sont faites à distance.  

Les hôtels ont aussi été touchés. "Les touristes ont eu peur de manquer d'essence et ils ont préféré annuler leurs réservations".

Les professionnels plus optimistes ce vendredi qu'en début de semaine

Aujourd'hui, les gens réservent au dernier moment, explique Frank Delvau. "Ils attendent de voir. Est-ce qu'on va avoir de l'essence, est-ce qu'on n'en a pas. On était très pessimistes en début de semaine, on est plutôt optimistes ce matin".

Même si les choses rentrent dans l'ordre, "cela ne compensera jamais complètement", assure le président de l'UMIH, "on ne va pas aller manger trois fois au restaurant. Mais pour les hôtels, oui." Il estime qu'il va y avoir à nouveau "une envie de sortir, d'aller au restaurant, de visiter les monuments, d'aller dans les parcs, ça va bouger".

L'État va devoir aider le secteur, estime le président de l'UMIH

Frank Delvau rappelle que cela fait quatre ans que le secteur est touché. Il y a eu les Gilets jaunes, puis les grèves SNCF, le Covid, la guerre en Ukraine et maintenant la pénurie d'essence. "Ça fait vraiment beaucoup et j'ai envie de dire : y en a marre. Les trésoreries des hôteliers et restaurateurs sont très impactées".

"Le coût de l'énergie est multiplié par cinq ou six et à un moment, il faudra que le gouvernement apporte son aide à ce secteur", estime le président de l'UMIH. Il souhaiterait que le remboursement du prêt garanti accordé par l'État soit étalé de façon automatique sur 10 ans. 

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