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Malgré la flambée des prix du cacao, les clients orléanais ne délaissent pas le chocolat pour les fêtes de Pâques

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A quelques heures du week-end de Pâques, les coûts de la fève de cacao atteignent des sommets : plus de 10.000 dollars la tonne. Une flambée qui a des répercussions sur les prix de vente du chocolat. Pourtant, les clients des boutiques orléanaises ne comptent pas faire une croix sur lui.

Chocolat au lait, chocolat noir, chocolat blanc. En boutique, il y en a pour tous les goûts Chocolat au lait, chocolat noir, chocolat blanc. En boutique, il y en a pour tous les goûts
Chocolat au lait, chocolat noir, chocolat blanc. En boutique, il y en a pour tous les goûts © Radio France - Tristan Ranéa

Ce week-end, on célèbre Pâques ! Et qui dit Pâques, dit bien souvent chocolat. Mais cette année, la chasse risque d'être moins bonne, la faute à une flambée du prix des fèves de cacao. Pour la première fois de son histoire, il a dépassé les 10.000 dollars la tonne. Et cette hausse se fait ressentir dans les chocolateries orléanaises. Malgré tout, les clients ne semblent pas décidés à faire l'impasse sur leur petit plaisir sucré.

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Parce que Pâques, c'est une fête qui n'arrive qu'une seule fois par an. A l'instar de Noël, ce jour-là, la tête n'est pas vraiment aux économies. À la chocolaterie Victorine de la rue Jeanne d'Arc, où les clients sont bien présents, Céline ne compte pas se priver.  "C'est un rassemblement familial. On fait un bon repas et on profite. Alors on fait plaisir à tout le monde : les adultes, les enfants. Tout le monde a le droit à son chocolat, c'est la tradition. On fera attention au porte-monnaie après Pâques !" sourit-elle.

"Les gens se rabattent sur de plus petits modèles"

Un peu plus loin, Natasha sort de la Chocolaterie royale en ayant dépensé une cinquantaine d'euros dans différentes confiseries. "Ça ne me dérange pas de mettre le prix pour de la qualité. On est restreint au niveau de la quantité mais ça permet d'apprécier encore plus le chocolat que l'on mange." Acheter des chocolats de qualité, mais en moins grande quantité, c'est la tendance de cette année, avance Cyndie Vallée, la responsable de la boutique. "Au lieu de prendre de très gros sujets, les gens se rabattent sur de plus petits modèles. Ici par exemple, ils privilégient l'œuf de 150 grammes à 20,50 euros plutôt que celui de 240 grammes à 30 euros."

La tentation des grandes surfaces

Et face à la hausse des prix, Nicole, une retraité orléanaise, a quant à elle préféré opter pour les compromis. "Pour la chasse aux œufs dans le jardin, oui, je vais en grande surface parce qu'il y en a quand même un certain nombre à avoir. Mais pour les chocolats qui seront sur ma table, j'ai préféré faire confiance à une chocolaterie." Chocolats achetés en grande surface ou en boutique. Ce week-end, la consigne sera la même pour tout le monde. Les dévorer !

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