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Les trois Jardins des Restos du Cœur du Loiret organisent leurs portes ouvertes, à Lorris, Gien et Saint-Jean-de-Braye

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A partir de ce jeudi 2 mai à Lorris, puis du vendredi 3 mai à Gien et Saint-Jean-de-Braye, les Jardins du Cœur du Loiret organisent leurs portes ouvertes annuelles. Rencontre avec ceux qui y travaillent, des salariés en insertion.

L'année dernière, les ventes des portes ouvertes avaient rapporté plus de 30.000 euros à l'association L'année dernière, les ventes des portes ouvertes avaient rapporté plus de 30.000 euros à l'association
L'année dernière, les ventes des portes ouvertes avaient rapporté plus de 30.000 euros à l'association © Radio France - Tristan Ranéa

Les Restos du Cœur, ce n'est pas qu'une distribution d'aide alimentaire, c'est aussi une aide à l'insertion ou la réinsertion professionnelle. L'association compte trois Jardins du Cœur dans le Loiret. Ces potagers embauchent des personnes en insertion, produisent des fruits et légumes pour les bénéficiaires de l'association et une fois par an, ils accueillent le public pour des ventes directes. Des ventes qui débutent ce jeudi 2 mai à Lorris puis vendredi 3 mai à Gien et Saint-Jean-de-Braye, et qui se termineront ce samedi.

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"C'était vraiment la descente aux enfers"

Durant ces portes ouvertes, tout le monde est invité à acheter des plants de légumes et de fleurs. L'argent récolté sera ensuite réinjecté dans les différents jardins. Des jardins qui embauchent des personnes en contrat à durée déterminée d'insertion (CDDI), comme Laurent Gendre.

Laurent Gendre se charge de préparer les commandes des clients de la semaine
Laurent Gendre se charge de préparer les commandes des clients de la semaine © Radio France - Tristan Ranéa

L'homme de 54 ans ne découvre pas le monde du travail. Pendant des années, il a enchaîné les petits boulots. "J'ai fait de la charcuterie, j'ai été chauffeur-livreur, j'ai livré des journaux, des chèques. Et finalement, je me suis arrêté pour m'occuper de ma mère qui souffrait d'Alzheimer." Mais la maladie devient trop difficile à contrôler et Laurent se retrouve à la rue. "C'était vraiment la descente aux enfers. S'occuper de sa mère qui a Alzheimer, c'est pas évident. On a dû la placer dans un EHPAD et j'ai perdu l'appartement parce qu'il était à son nom, pas au mien. Ils m'ont laissé un mois pour quitter le logement. On était en plein mois de novembre" glisse-t-il.

"Ça fait un bien fou de travailler à nouveau"

Depuis le mois de mars, Laurent travaille donc dans le Jardin du Cœur de Saint-Jean-de-Braye. "Être dehors sans rien c'est compliqué, surtout les fins de mois. C'est plus tranquille maintenant, il y a une paye qui tombe." En ce moment, il organise les commandes des clients des portes ouvertes. Il prépare des cagettes et les numérote pour les mettre de côté. "Ça fait un bien fou de travailler à nouveau. Ça me permet de remonter la pente" sourit-il. Le sommet de cette pente, ce serait l'obtention d'un CDI. Laurent Gendre se verrait bien continuer dans le domaine des plantes. Et il a des raisons d'y croire. D'après les bénévoles des Restos du Cœur, environ 50% des employés des Jardins parviennent à décrocher un emploi après leur passage.

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