Les dépôts pétroliers de Brest et Lorient vont être débloqués

Ils occupaient depuis cinq jours la rue Alain Colas, au port de commerce de Brest. Les patrons des petites entreprises du BTP et leurs engins de chantier sont en train de quitter les lieux. La décision a été prise mardi après-midi après concertation de leurs représentants nationaux.

Dans le même temps, la justice a ordonné mardi 13 février le déblocage du dépôt de Lorient sous peine d'une amende de 500 euros par heure de blocage. Contacté par France Bleu Breizh Izel, le directeur du dépôt a confirmé la reprise imminente de l'activité, à l'arrêt depuis le 25 janvier.

Bercy inflexible sur les critères

La veille, le ministère de l'Économie et des Finances avait proposé un remboursement de la hausse de TICPE sur le gazole non routier, à savoir près de 6 centimes par litre. Mais seules les entreprises de moins de 15 salariés pourront récupérer en 2025 la surtaxe versée cette année, dans la limite de 20.000 euros. Une mesure de court terme jugée insuffisante par les professionnels, qui ont vite compris qu'ils n'obtiendraient rien de plus : leurs deux contre-propositions pour tenter d'inclure davantage d'entreprises ayant été rejetées par Bercy.

Empêchés de pénétrer sur le dépôt brestois depuis vendredi, les camions-citernes vont donc pouvoir revenir s'approvisionner aux cuves de StockBrest dès ce mercredi matin, et reprendre la livraison des stations services. Certaines commençaient à faire face à une pénurie de carburants, davantage liée à la ruée des automobilistes à la pompe qu'à une véritable difficulté d'approvisionnement.