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La relance éco : la Fromagerie des Cévennes retrouve son rythme de croisière

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La Fromagerie des Cévennes installée à Moissac-Vallée Française en Lozère retrouve peu à peu son rythme de croisière. Après avoir perdu une partie de son chiffre d'affaires en avril, l'entreprise a depuis, retrouvé des couleurs.

Un troupeau de chèvres Un troupeau de chèvres
Un troupeau de chèvres © Radio France - Sylvie Duchesne

La Fromagerie des Cévennes, installée à Moissac-Vallée Française (Lozère) produit à elle seule plus du tiers de la production de pélardons AOP. Ce fromage de chèvre au lait cru est produit grâce au lait collecté auprès des producteurs installés dans les Cévennes Lozériennes et Gardoises. "On a un peu moins souffert que les autres, car on a pu continuer notre production pendant le confinement, explique Frédéric Monod, le directeur car nos petites biquettes continuent à faire du lait."

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Pour continuer à écouler leur production pendant cette période, les quatre fromageries de Lozère se sont unies pour faire de la promotion en commun auprès de leurs distributeurs habituels. "Cette alliance a permis de communiquer de façon commune sur les réseaux sociaux et dans les magasins. Ça a aussi permis de mettre en place des actions promotionnelles là où on était en commun, dans certains magasins. Ça a quand même porté ses fruits.

"Impossible de vendre toute notre production directement aux consommateurs" 

Continuer ensemble, la crise sanitaire passée ? "Pour nous, c'est compliqué confie Frédéric Monod, car nous travaillons beaucoup par l'intermédiaire de distributeurs et de magasins et la solution dans ces cas-là, ce qu'ont mis en place par exemple, les producteurs plus petits que nous, c'est d'essayer de toucher le consommateur directement à son domicile.

On a essayé d'étudier des livraisons en direct, mais ce n'est pas aisé parce que nos fromageries regroupent plusieurs producteurs. On a donc un certain volume à traiter. Quand on fabrique 10.000 à 12.000 fromages par jour, ce n'est pas la même chose que d'en écouler, 100 ou 200. Pour faire partir toute cette production sur le pas-de-porte de chaque maison, c'est extrêmement compliqué voire impossible."  

"On reste vigilant pour la rentrée" 

L'entreprise qui avait quelques réserves financières a pu faire face à la crise. "On n'avait quand même pas de quoi traverser le désert. On a été obligés de mettre en place les prêts relais et on a dû repousser un certain nombre d'échéances de remboursement, donc on s'est un petit peu plus endettés" Frédéric Monod confie toutefois avoir réalisé d'assez bons mois en juin et en juillet. "Maintenant, on ne sait pas ce que va donner la rentrée. On reste donc vigilants.

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