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Grève du 18 octobre en Côte-d'Or : les salariés et retraités veulent des revalorisations de leurs revenus

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Ce mardi 18 octobre, les syndicats appellent à une grève interprofessionnelle. Salariés et retraités sont aussi appelés à descendre dans les rues. Ils demandent, entre autres, des revalorisations de leurs salaires et de leurs pensions de retraite.

À Dijon, les syndicats donnent rendez-vous aux manifestants sur la place de la République. À Dijon, les syndicats donnent rendez-vous aux manifestants sur la place de la République.
À Dijon, les syndicats donnent rendez-vous aux manifestants sur la place de la République. © Radio France - Dimitri Morgado

Tous les secteurs sont appelés par différents syndicats à stopper le travail ce mardi 18 octobre et à descendre dans la rue. L'une des revendications, c'est la hausse des salaires. Les portefeuilles sont bien vides en ce moment avec notamment une inflation qui fait très mal. La nouvelle éco du jour s'intéresse à la situation de plusieurs Côte-d'Oriens : un salarié de l'industrie pharmaceutique, une auxiliaire de puériculture et une jeune retraitée.

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L'inflation touche tout le monde

Tous les secteurs sont en colère. Prenons l'exemple de Jean-Marie Duc. Il travaille dans l'industrie pharmaceutique en Côte-d'Or. Dans son domaine, il y a bien eu des discussions sur les salaires, mais sans succès. "Il y a eu une négociation qui a été rompue pour la bonne et simple raison que le patronat propose quelque chose qui est au ras des pâquerettes, qui est franchement indécent, s'indigne-t-il. Compte tenu de l'inflation aujourd'hui qui, sur certains produits notamment alimentaires, à 12 % voire plus, on nous propose péniblement un 2,2 %. Je ne vais pas vous refaire toute l'histoire sur la période passée du Covid et quels sont les profits que les big pharma ont engrangé. C'est franchement obscène dans la situation actuelle."

Des meilleurs salaires pour attirer du personnel

Sa femme, Geneviève Duc, partage le même constat. Elle est auxiliaire de puériculture à Dijon. Elle aime se définir comme "l'aide soignante des bébés". Sauf que son métier, il ne fait plus rêver. "On est très mal payé. Pour vous dire moi j'ai 1.500 € de salaire. Donc c'est peu, à 58 ans, explique-t-elle. Résultats des courses, aujourd'hui, on se bat parce qu'on veut des salaires et pouvoir soigner dignement les patients. Parce que quand on n'a pas le temps de s'occuper des enfants, quand on n'a pas le temps de s'occuper des parents qui sont, bien entendu, en stress complet quand leurs enfants sont hospitalisés, et bien on n'a pas l'impression de faire un travail correct."

Les retraités aussi en difficulté

Il y aura donc des travailleurs dans la rue, mais pas que, les retraités aussi. Anne-Marie Poisot est une ancienne infirmière, à la retraite depuis un an. "On n'est pas des laissés pour compte de la société parce qu'on n'est plus au travail tous les matins, rappelle-t-elle. On a besoin, nous aussi, d'avoir des pensions revalorisées, vivre dignement. Le carburant, je le paye au même prix que tout le monde, sauf que je n'ai pas une retraite qui me permet forcément de continuer à circuler, à sortir ou à aller au restaurant, vivre un peu quoi." Anne-Marie touche 1.400 € de retraite, en étant partie à la retraite à 62 ans et demi. "J'ai retardé le moment de prendre ma retraite pour essayer de refaire un petit peu de durée de cotisation, raconte-t-elle. Mais au final, je n'arrive qu'à ces 1.400 euros de retraite.

Jean-Marie, Geneviève et Anne-Marie défileront donc tous ensemble à Dijon ce mardi 18 octobre. Départ prévu à 15 heures sur la place de la République

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