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La nouvelle éco - L'épicerie "Les bocaux locaux" va fêter son premier anniversaire à Noiron-sous-Gevrey

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En à peine un an d'existence, l'épicerie "les bocaux locaux" a su trouver sa clientèle et affiche un bilan au delà des espérances. Sa gérante aborde l'été avec plein de nouveaux projets en tête comme un site de "click & collect", de nouveaux points de vente et des livraisons en entreprises.

L'épicerie Les Bocaux Locaux" à Noiron-sous-Gevrey L'épicerie Les Bocaux Locaux" à Noiron-sous-Gevrey
L'épicerie Les Bocaux Locaux" à Noiron-sous-Gevrey - Les bocaux locaux

Bientôt un an, et pourtant, l'épicerie "les bocaux locaux" a déjà réussi à atteindre une belle vitesse de croisière, dépassant même les espérances de sa gérante Estelle Almanza. Ces onze premiers mois ont permis à ce commerce, prônant les circuits courts et le vrac, de s'ancrer confortablement dans l'économie locale de Noiron-sous-Gevrey. Les clients se comptent par centaines. Une belle réussite qui permet à Estelle Almanza d'avoir plein de projets pour l'avenir des bocaux locaux. Entretien.  

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Estelle Almanza dans son épicerie "les bocaux locaux" à Noiron-sous-Gevrey
Estelle Almanza dans son épicerie "les bocaux locaux" à Noiron-sous-Gevrey - Les bocaux locaux

L'épicerie "les bocaux locaux" va fêter son premier anniversaire le 1ᵉʳ juillet prochain. Vous êtes surprise par son succès ? 

Oui, on est toujours un petit peu dans l'attente de voir comment ce genre de commerce va être accueilli sur une zone rurale. C'était un pari plutôt osé puisque les consommateurs ne sont pas vraiment habitués aux petits commerces de proximité, à la consommation en vrac ou aux circuits courts. Il se tournent plus facilement vers les supermarchés, par solution de facilité, par manque aussi de réseau de revente. Donc je suis très agréablement surprise de voir que ça a été très bien accueilli. On se rend compte que les habitudes changent et ça, c'est super gratifiant quand on se lance dans cette aventure. 

Vous proposez une alternative à la consommation de masse, c'est ce concept qui plaît selon vous ? 

Je pense qu'aujourd'hui, ce qui plaît surtout aux gens, c'est de se tourner vers les circuits courts. L'épicerie "les bocaux locaux", je la présente comme une épicerie de proximité où on peut trouver vraiment un peu de tout. Ce n'est pas très grand, mais il y a de l'alimentaire, des produits d'entretien pour la maison, des cosmétiques, du salé, du sucré, des produits frais, des légumes, des huiles, des vinaigres, etc. Donc les gens se tournent avant tout vers cette solution parce que c'est proche de chez eux et qu'on peut trouver des produits locaux. Et effectivement, après, ils sont un peu mis devant le fait accompli, face à l'offre que je propose en vrac, parce que ça fait partie de mes convictions et par la force des choses, ils disent finalement pourquoi pas ? Je vois les habitudes changer en un an. Il y a des clients fidèles qui, au début, n'étaient pas forcément à l'aise avec cette méthode et pour lesquels aujourd'hui, ça devient de plus en plus facile. 

Vue de l'intérieur de l'épicerie "les bocaux locaux" à Noiron-sous-Gevrey. Le magasin propose plus de 700 références
Vue de l'intérieur de l'épicerie "les bocaux locaux" à Noiron-sous-Gevrey. Le magasin propose plus de 700 références - Les bocaux locaux

Combien de références proposez vous aujourd'hui dans l'épicerie ? 

On a démarré avec à peu près 500 références. Et là, je dois en être à un peu plus de 700 références au bout d'un an. L'idée, c'est de s'adapter aux attentes et aux besoins des clients. Donc on pousse les murs et puis on trouve des solutions. 

Quel est le statut de votre épicerie ?  

C'est une entreprise en SARL. J'ai encore un mois à faire avant de boucler le premier bilan, mais on va terminer cette première année avec environ 150. 000 € de chiffre d'affaires. C'est donc bien au delà de ce qu'on avait prévu. 

Vous avez plein de projets maintenant ? 

Oui, c'est à dire qu'actuellement je suis limitée parce que je suis toute seule dans l'activité. Donc je vais vite remédier à ça en accueillant dans l'été, ou au plus tard en septembre, un jeune en apprentissage. Et ça va aussi permettre de développer les autres projets, notamment toute l'offre "click and collect" avec une boutique en ligne qui est en train de passer en 100M% vrac, en trouvant de nouveaux points de retrait autour de l'épicerie, des partenariats et développer aussi ce genre de concept auprès des entreprises, donc faire des livraisons groupées en entreprise auprès des salariés, puis travailler un petit peu plus aussi avec le tourisme. Je travaille déjà avec quelques restaurateurs, mais pour ça, il faut du temps. Et puis il faut aussi du sang neuf, avec un regard un petit peu nouveau. Donc c'est des bonnes nouvelles. 

Un changement d'habitude des consommateurs

Beaucoup de clients "des bocaux locaux" se sont tournés vers cette épicerie parce que c'est un commerce de proximité. Ils ont besoin d'un peu de viande, de produits laitiers, de beurre, ils manque des pâtes, etc, un peu de sauce tomate, ils passent la porte de l'épicerie. Mais il y a aussi des aficionados du vrac pour qui ce mode de consommation est vraiment ancré dans leurs habitudes et qui peuvent venir d'un peu plus loin. " On est sur l'axe Dijon / Seurre, donc j'ai pas mal de clients qui viennent de la région de Seurre,  j'ai beaucoup de clients qui viennent de la côte aussi, de Gevrey et d'un peu plus haut sur la côte. On se rend compte que les gens sont prêts à faire un petit peu de chemin aussi pour consommer différemment et en fonction de leurs convictions." explique Estelle Almanza_._

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