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L'ADIE donne leur chance à celles et ceux qui veulent créer leur boîte

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Une semaine pour créer sa boîte, c'est le nom de l'opération menée jusqu'à vendredi par l'Association pour le droit à l'initiative économique. Dans le Berry, deux rendez-vous sont organisés mardi et mercredi.

Deux ateliers seront proposés cette semaine par l'Adie à l'image de celui qui a eu lieu dans une agence France Travail de Bourges en 2023 Deux ateliers seront proposés cette semaine par l'Adie à l'image de celui qui a eu lieu dans une agence France Travail de Bourges en 2023
Deux ateliers seront proposés cette semaine par l'Adie à l'image de celui qui a eu lieu dans une agence France Travail de Bourges en 2023 - ADIE

Association nationale reconnue d'utilité publique, l'ADIE (Association pour le droit à l'initiative économique) défend depuis plus de trente ans l'idée que chaque personne qui en a le projet peut créer son entreprise, même sans capital, même sans diplôme. Pour cela, elle met en place un accompagnement professionnel et accorde des crédits afin de s'équiper pour pouvoir démarrer son activité.

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Du 5 au 9 février, l'ADIE organise dans toute la France une opération intitulée La Semaine pour créer sa boîte ponctuée par de nombreux événements. Dans le Berry, l'ADIE donne rendez-vous mardi 6 de 14 h à 16 h à l'agence France travail de Châteauroux avenue François Mitterrand pour découvrir le statut de micro-entreprise et mercredi 7 de 10 h à 12 h dans ses locaux 73 rue Édouard Vaillant à Bourges pour une rencontre avec trois entrepreneurs qui se sont lancés au départ de façon informelle. Les inscriptions se font sur le site de l'association.

Des freins à l'officialisation d'une activité

L'ADIE a en effet choisi de cibler plus particulièrement les travailleurs indépendants non déclarés. Une étude réalisée par le cabinet Pluricité à la demande de l'ADIE a permis d'identifier un certain nombre de freins qui font que ces personnes hésitent à créer leur entreprise. "On va avoir peur de perdre les aides sociales alors que quand on est en micro-entreprise on ne déclare que son chiffre d'affaires, donc s'il n'y en a pas, il n'y a pas d'impact. Peur aussi de toutes les démarches administratives à effectuer pour créer son entreprise. Peur enfin parfois que l'activité ne soit pas viable", énumère Aurélie Buffault, directrice territoriale adjointe de l'ADIE Centre Val de Loire.

"Au premier rendez-vous, on parle d’abord de développement de l’activité, pas d’immatriculation", précise Tierno, un conseiller de l'ADIE. Le but est d'aider les entrepreneurs à se projeter dans un développement économique de leur activité, L'ADIE les sensibilise ensuite aux avantages d’une immatriculation en termes de droits sociaux et pour sécuriser leur situation personnelle et familiale ainsi que celle de leur entreprise. Avec des résultats : toujours selon l'étude réalisée du cabinet Pluricité, 78 % des personnes qui ont été accompagnées par l'ADIE déclarent que leur activité s'est développée depuis leur immatriculation.

Dans le Berry, l'ADIE a notamment aidé une jeune femme de 20 ans qui sera présente à Bourges mercredi pour témoigner : "On l'a rassurée, on l'a formée et on lui a montré l'intérêt d'officialiser son activité et au bout de six mois elle a créé son entreprise. Aujourd'hui, elle peut communiquer comme elle le veut sur son activité, elle a une assurance professionnelle et elle a pu bénéficier d'un financement de l'ADIE pour acheter un nouvel ordinateur et des logiciels professionnels", explique Aurélie Buffault.

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