Goodyear : un accord sur les indemnités

Les salariés de ** Goodyear ** approuvent ce mercredi le protocole d'accord de fin de conflit avec la direction à Amiens nord . Ce protocole prévoit de meilleures indemnités et la fin de l'occupation de l'usine d'Amiens nord.

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Montant des indemnités triplé ?

Dans un communiqué, la CGT Goodyear assure qu'elle a obtenu un triplement des indemnités par rapport au plan de départ initialement proposé par la direction. Le délégué CGT des salariés de Goodyear, Mickaël Wamen a été très laconique à la sortie de la préfecture de la Somme, "on a gagné un certain nombre de choses nouvelles" dit-il sans plus de commentaire.

De son côté, la direction évoque simplement "un accord favorable à l'ensemble des salariés." Le directeur général du groupe Goodyear-Dunlop-Tires en France, Henry Dumortier, n'en dit pas beaucoup plus sur le contenu de l'accord.

Selon nos informations, le triplement des indemnités ne concerne qu'une partie des salariés. Par ailleurs, certains syndicats et élus amiénois estiment que le plan de départ volontaire était plus avantageux.

Le communiqué de la CGT Goodyear dans son intégralité (PDF). Le communiqué de la direction de Goodyear France dans son intégralité (PDF).

Pas de poursuite après la séquestration de deux cadres

La direction de Goodyear s'engage également à renoncer aux poursuites judiciaires engagées après la séquestration des deux cadres début janvier.

L'usine évacuée

À la sortie de l'usine à la mi-journée, certains salariés avaient les larmes aux yeux. C'est la fin de sept ans de combat. La plupart ne franchira plus le portail de l'usine d'Amiens nord.

Seules les équipes de maintenance devraient revenir sur le site. L'usine était occupée depuis plus de 15 jours et 241.000 pneus sont stockés à l'intérieur.

Rendez-vous aux prud'hommes

Dans son communiqué, la CGT Goodyear annonce la création d'un collectif de salariés "pour agir aux prud'hommes et montrer l'inexistence de toute justification économique des licenciements".

L'accord a été signé dans le cadre d'une médiation du préfet de la Somme, Jean-François Cordet, nommé par le ministre du Redressement économique Arnaud Montebourg.