Opération escargot des chauffeurs de taxis à Marseille

Ils comptent bien se faire entendre, et remarquer. Opération escargot ce lundi 11 décembre à Marseille et dans plusieurs villes de France. Les chauffeurs de taxis manifestent depuis ce lundi matin à l'appel du syndicat Union nationale des taxis et du syndicat Taxi Marseille. Ils ne veulent pas de l'article 30 de la loi de Finance de la sécurité sociale, adoptée lundi 4 décembre, qui imposera dès le 1er janvier 2024 le covoiturage sanitaire partagé.

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Cet article prévoit que si un malade, alors que son état de santé lui permet, refuse de partager un taxi conventionné ou un véhicule d'une entreprise de transport sanitaire avec d'autres malades, alors le remboursement des frais de transports sera diminué.

Le gouvernement explique ainsi que l'an dernier, les transports partagés ont permis de réduire de 34 millions d'euros les dépenses de l'assurance maladie.

Plusieurs cortèges bloquent Marseille

Plusieurs cortèges différents, partis de Plan-de-Campagne, de la Valentine et de l'hôpital Nord doivent se rejoindre direction la CPAM des Bouches-du-Rhône et la préfecture. Une mobilisation très suivie selon son secrétaire général du syndicat taxi Marseille, Éric Bouclon : "il doit y avoir entre 500 et 700 chauffeurs mobilisés, venus aussi des régions voisines (Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Vaucluse, Hérault, Gard...)".

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Dès le milieu de matinée, plusieurs axes sont en effet très encombrés, que ce soit au nord ou à l'est de Marseille : A51, A7, A50. La passerelle de la Joliette est également bloquée ce lundi matin vers 10h, ce qui rend problématique l'accès au tunnel de la Joliette.

Toujours en milieu de matinée, plusieurs axes en ville sont saturés : cours Lieutaud, Cours Gouffré, avenue du Prado, boulevard Perrier ou encore le boulevard Baille. A la mi-journée un cortège de taxis s'est rassemblé devant la Préfecture en centre-ville de Marseille.