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Aires marines protégées : le ministre de l'Europe promet aux pêcheurs boulonnais de "résister"

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Le ministre de l'Europe, en visite à Boulogne ce vendredi, annonce que la France va tout faire pour mettre la pression sur le Royaume-Uni, après la mise en place la semaine dernière de nouvelles aires marines protégées interdites à la pêche dans les eaux britanniques.

Le bassin Loubet à Boulogne-sur-Mer. Le bassin Loubet à Boulogne-sur-Mer.
Le bassin Loubet à Boulogne-sur-Mer. © Radio France - Alice Marot

Le ministre de l'Europe au chevet des pêcheurs boulonnais. En visite au port de Boulogne ce vendredi 29 mars, Jean-Noël Barrot est venu rassurer, après le coup de massue reçu par le secteur la semaine dernière, quand le Royaume Uni, pour préserver la biodiversité, a interdit la pêche dans trois zones marines protégées du secteur de travail des pêcheurs de la région.

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Selon les représentants du secteurs, les professionnels pourraient perdre jusqu'à 50% de leur chiffre d'affaire annuel avec ces interdictions de pêche, qui les empêchent d'aller prélever les maquereaux et autres encornés dans les zones dont ils ont l'habitude.

Une coalition des pays concernés

"La France soutient ses pêcheurs, et elle résiste aux décision arbitraires du Royaume-Uni", soutien Jean-Noël Barrot après une réunion avec les acteurs de la filière. Le ministre l'assure : la France met la pression au niveau européen pour faire bouger les choses, en bâtissant une coalition avec les autres pays concernés par ces interdictions de pêche, comme la Belgique ou les Pays-Bas, par exemple.

Le but ? "Obtenir un état des lieux approfondi du caractère potentiellement discriminatoire de ces mesures, pour que des mesures de rétorsions puissent être prises le cas échéant", explique le ministre de l'Europe.

Un engagement salué par les représentants du secteurs : "Il n'y a pas d'annonces concrètes, mais on sent bien que le ministre a la volonté de faire quelque chose", se félicite le président du comité régional des pêches, Olivier Leprêtre. Pour lui, l'idée d'une coalition est bonne, mais pas forcément suffisante : "Après, il va falloir que les autres pays acceptent, ça, c'est plus politique qu'autre chose. Les mesures de rétorsion, j'en entends parler depuis le Brexit, et aujourd'hui on n'en a toujours pas vu", note-t-il.

Le gouvernement s'engage également à être très vigilant dans les négociations pour le renouvellement de l'accord sur la pêche entre l'UE et le Royaume Uni, en 2026.

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