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O. Leprêtre, du comité des pêches, dénonce "la mascarade des nouvelles aires marines protégées britanniques"

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A partir du vendredi 22 mars, les navires ne pourront plus pêcher dans 13 zones maritimes dont 3 en mer du Nord et dans la Manche, pénalisant la flotte française.

A Capécure, le quartier du poisson, à Boulogne-sur-mer, les pêcheurs néerlandais sont très présente (une vingtaine de navires), en concurrence directe avec les locaux. et le Brexit va accentuer cette pression.
A Capécure, le quartier du poisson, à Boulogne-sur-mer, les pêcheurs néerlandais sont très présente (une vingtaine de navires), en concurrence directe avec les locaux. et le Brexit va accentuer cette pression. © Radio France - Matthieu Darriet

A partir du vendredi 22 mars, le Royaume-Uni met en place 3 aires marines protégées dans la Manche et la Mer du Nord pour protéger la biodiversité. Plus aucun bateau ne pourra y prélever de poissons. Une décision aux conséquences désastreuses pour Olivier Leprêtre : "c'est toute la filière pêche qui va en prendre un coup. Derrière ces aires marines protégées, les bateaux vont se retrouver dans les mêmes endroits tous ensemble et c'est là qu'il y a surexploitation de la ressource".

Mesures de représailles

Le représentant des pêcheurs dénonce les motivations cachées des Britanniques sous prétexte de préserver la biodiversité : "les Anglais sont en train de construire des bateaux neufs à tour de bras et ont bien l'intention d'exploiter leurs eaux du mieux qu'ils peuvent". Pour Olivier Leprêtre, "l'Europe ne défend pas assez" les pêcheurs, les Anglais ne respectant pas l'accord du Brexit : "on est une profession sacrifiée. On  nous parle de souveraineté alimentaire tous les jours, je ne vois pas comment préserver cette souveraineté en Europe alors qu'on fait tout le contraire, en dépit du bon sens".

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