O. Leprêtre, du comité des pêches, dénonce "la mascarade des nouvelles aires marines protégées britanniques"
A partir du vendredi 22 mars, les navires ne pourront plus pêcher dans 13 zones maritimes dont 3 en mer du Nord et dans la Manche, pénalisant la flotte française.
A partir du vendredi 22 mars, le Royaume-Uni met en place 3 aires marines protégées dans la Manche et la Mer du Nord pour protéger la biodiversité. Plus aucun bateau ne pourra y prélever de poissons. Une décision aux conséquences désastreuses pour Olivier Leprêtre : "c'est toute la filière pêche qui va en prendre un coup. Derrière ces aires marines protégées, les bateaux vont se retrouver dans les mêmes endroits tous ensemble et c'est là qu'il y a surexploitation de la ressource".
Mesures de représailles
Le représentant des pêcheurs dénonce les motivations cachées des Britanniques sous prétexte de préserver la biodiversité : "les Anglais sont en train de construire des bateaux neufs à tour de bras et ont bien l'intention d'exploiter leurs eaux du mieux qu'ils peuvent". Pour Olivier Leprêtre, "l'Europe ne défend pas assez" les pêcheurs, les Anglais ne respectant pas l'accord du Brexit : "on est une profession sacrifiée. On nous parle de souveraineté alimentaire tous les jours, je ne vois pas comment préserver cette souveraineté en Europe alors qu'on fait tout le contraire, en dépit du bon sens".
Épisodes
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Carole Grard, directrice générale de la CPAM Lille-Douai
Eric Fiéviez, secrétaire général du syndicat CFDT pénitentiaire
Eric Marchyllie président du comité d'organisation des 4 jours de Dunkerque
Alain Talleu, co-secrétaire SNUipp FSU du Nord
Européennes : à un mois des élections, le politologue lillois Tristan Haute décrypte les enjeux du scrutin
Le 9 juin prochain, la France élira les 81 eurodéputés qui la représenteront au Parlement européen. À un mois du scrutin, le politologue Tristan Haute, maître de conférences à l'Université de Lille, décrypte pour France Bleu Nord les enjeux de ces élections européennes.