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Batorama ne participera pas finalement à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris

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C'est la douche froide pour les équipes de Batorama. L'organisation des Jeux olympiques de Paris vient de leur annoncer que leurs bateaux ne participeront finalement pas à la cérémonie d'ouverture sur la Seine, car "les besoins sont moins importants que prévu".

Un bateau de la compagnie Batorama lors d'une de ses excursions sur l'Ill. Un bateau de la compagnie Batorama lors d'une de ses excursions sur l'Ill.
Un bateau de la compagnie Batorama lors d'une de ses excursions sur l'Ill. © Maxppp - Jean-Marc Loos

Cela faisait presque deux ans que les équipes de Batorama travaillaient sur le projet. Quatre de leurs bateaux et une vingtaine de salariés devaient participer à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet prochain sur la Seine. Ils devaient faire partie de la flotte qui transporte des athlètes. Seulement voilà, étant donné "les besoins moins importants que prévu en bateaux", la compagnie alsacienne a finalement été écartée par les organisateurs parisiens.

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"C'est une grosse déception" admet Frédéric, un des capitaines qui devaient y participer. "Ça nous aurait tous fait plaisir. On était prêts à y aller avec tout notre enthousiasme. On nous coupe l'herbe sous le pied finalement. C'est une fois dans sa vie, c'est probablement plus jamais, donc oui, une grande déception" conclut-il.

"Certains avaient la larme à l'œil"

"La première pensée, ça a été vraiment : quelle catastrophe pour les équipes" ajoute Reynald Schaich, le directeur adjoint de Batorama. "Parce que vraiment, on les sentait tellement motivés. Je me suis dit : comment on va leur annoncer ça. On a attendu qu'il y ait le plus de monde concerné dans les locaux et on a appelé les autres. On a des gars qui ont 50 ou 60 ans et certains avaient la larme à l'œil. Tout le monde comprend les raisons, mais voilà, on se dit qu'il va falloir faire très attention à nos équipes ces prochains temps".

Le projet aura coûté au passage quelques dizaines de milliers d'euros à l'entreprise, mais Reynald Schaich veut surtout retenir le positif : la cohésion que cela a créée dans les équipes et les amitiés qui se sont liées au sein de l'organisation des Jeux.

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