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Une éleveuse vosgienne vend ses 3000 poules pondeuses "pour les sauver de l'abattoir"

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Pour sauver ses 3000 poules pondeuses de l'abattoir, une éleveuse vosgienne propose de les vendre à des particuliers qui leur offrent une seconde vie. Une opération qui rencontre depuis plusieurs années un grand succès.

Le poulailler de Nathalie Barbe à Varmonzey, le 31 décembre 2022. Le poulailler de Nathalie Barbe à Varmonzey, le 31 décembre 2022.
Le poulailler de Nathalie Barbe à Varmonzey, le 31 décembre 2022. © Radio France - Benjamin Recouvreur

L'année 2023 va bien commencer pour ses 3000 poules ! Depuis 18 mois, elles étaient installées dans l'exploitation bio de Nathalie Barbe à Varmonzey dans les Vosges. Mais elle doit renouveler son exploitation pour des raisons sanitaires et de rentabilité. "Mais elles peuvent pondre pendant encore au moins deux ans, donc ça me fendrait le cœur de les voir partir à l'abattoir", explique-t-elle. Alors depuis près de 10 ans, elle organise des grandes ventes aux particuliers.

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Les poules sont transportées jusque dans leur nouvelle maison dans des cages ou des cartons.
Les poules sont transportées jusque dans leur nouvelle maison dans des cages ou des cartons. © Radio France - Benjamin Recouvreur

Guillaume est venu depuis Arches : "On en a pris huit !", lance-t-il en chargeant la caisse dans sa voiture. "On a déjà une quinzaine de poules, mais elles ne pondaient plus trop donc on est venu les renouveler, et puis leur donner une seconde vie c'est bien, c'est important", explique-t-il.

Des prix très attractifs

Le jour de la vente, les clients n'arrêtent pas de défiler. Louna, 12 ans, est venue avec son père en chercher cinq pour renforcer le poulailler. "Elles ont encore du temps à vivre et elles peuvent pondre, donc c'est bien de venir les chercher", assure-t-elle. D'autant plus que "c'est pas forcément évident à trouver à cette saison", ajoute Mathieu, le papa.

Les clients sont nombreux pour récupérer une poule.
Les clients sont nombreux pour récupérer une poule. © Radio France - Benjamin Recouvreur

Cette vente est aussi une très bonne affaire économique pour tout le monde. "Dans une ferme avicole, on la paie 16 euros, là c'est 4 euros ! Pour nous, c'est la bonne affaire !", explique Louisette en repartant. Pour Nathalie Barbe aussi, ça vaut le coup, car "l'abattoir me les achèterait seulement 40 centimes". Pour aider leurs nouveaux propriétaires, l'éleveuse donne aussi des conseils, "s'ils m'écoutent, ils auront des oeufs !"

Une idée qui lui est venue "d'autres éleveurs qui faisaient comme ça". La vente peut durer plusieurs mois : "je transfère celle que je n'ai pas vendues dans un autre bâtiment et je continue à les vendre".

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