Un premier cas de grippe aviaire détecté dans un élevage de Dordogne

La grippe aviaire est-elle déjà de retour en Dordogne ? Un cas avéré a été détecté dans le Bergeracois, sur un bâtiment d'élevage à cheval entre Lunas et Saint-Georges-Blancaneix, d'après les informations de France Bleu Périgord, confirmées dans la matinée ce vendredi par la préfecture. Le cas a été détecté dans un élevage de poulettes, dans le bâtiment qui se situe à Saint-Georges-Blancaneix. Il s'agit de jeunes poules qui arrivent à un jour dans l'élevage pour y rester quelques mois avant d'être revendues à des élevages de poules pondeuses. 

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Une enquête épidémiologique en cours

La suspicion forte remonte à ce mercredi et une enquête épidémiologique est en cours, elle est menée par la DDETSPP (Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations). Les services de l'Etat vont tenter de déterminer comment l'élevage a été infecté, pour comprendre si le virus pourrait s'étendre à d'autre élevages de Dordogne. 

La préfecture de la Dordogne a pris un arrêté ce jeudi pour déterminer une zone de contrôle temporaire et une réunion technique se tient ce vendredi à la DDETSPP. La Chambre d'agriculture convoque une cellule de crise mardi prochain avec la préfecture, pour décider des mesures à prendre. Faut-il faire comme l'épisode de grippe aviaire précédent et abattre tous les animaux dans une zone de trois kilomètres ou faut-il abattre seulement les foyers concernés ?

Un retour précoce de la grippe aviaire 

La Dordogne se relève à peine d'un grave épisode de grippe aviaire. Entre avril et juin dernier, environ 330.000 volailles ont été abattues en Périgord, un record. En septembre dernier, le niveau de risque a été relevé de "négligeable" à "modéré" par le ministre de l'Agriculture. Cette fois-ci, l'influenza aviaire revient alors que le retour des migrateurs en Dordogne commence à peine, ce qui fait craindre un hiver catastrophique pour les éleveurs. Beaucoup sont en grande difficulté financière, et n'ont même pas encore été indemnisés depuis la première vague de l'épidémie au printemps dernier. 

Les communes de Saint-Georges Blancaneix et Lunas étaient déjà placées en zone à risque particulier depuis trois semaines, comme 37 communes en tout de Dordogne. Dans ce périmètre, les éleveurs étaient déjà obligés de confiner leurs volailles.