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Les cuisines centrales de Lons-le-Saunier en avance sur l'objectif de 20% de produits bio prévu par la loi Egalim

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Accélérer l'application de la loi Egalim : c'était le sens de la conférence des solution qui se tenait ce mardi au ministère de l'agriculture à Paris. L'objectif : 50% de produits de qualité dont 20% d'origine bio dans la restauration collective. Lons-le-Saunier fait figure de bon élève.

La loi Egalim prévoit 20% de bio dans les repas de la restauration collective. La loi Egalim prévoit 20% de bio dans les repas de la restauration collective.
La loi Egalim prévoit 20% de bio dans les repas de la restauration collective. © Radio France - Olivier Duc

Des repas bio dans les assiettes des élèves dans les écoles, des patients à l'hôpital ou encore des personnes âgés dans les EHPAD : c'est l'un des aspects de la loi Egalim abordée ce mardi lors de la conférence des solutions pour la restauration collective, au ministère de l'agriculture. L'objectif de cette loi Egalim : 50% de produits de qualité dont 20% d'origine bio dans la restauration collective.

Six ans après le début de l'application de la loi, seulement 13 % des produits présentés dans les cantines des collectivités sont bio et seuls 27 % sont dits de qualité. Mais certaines villes comme Lons-le-Saunier savent tirer leur épingle du jeu.

"On n'est pas si en retard que ça, on est même plutôt en avance"

"Cela fait plus de 20 ans qu'on travaille sur l'intégration de produits bio dans la restauration collective. On parle de la loi Egalim, mais avant on avait le Grenelle de l'environnement qui nous demandait 20 % de produits bio en 2012. On les avait déjà. Donc aujourd'hui, si vous voulez, la barre a atteindre des 50 % de produits de qualité et bio, elle est plutôt facile pour nous. On est à 54 % au total malgré l'inflation et malgré tous ces problèmes. Dans le détail, on a 34 % de produits bio et 20 % de produits sous signes de qualité. On n'est pas si en retard que ça, on est même plutôt en avance" dit Didier Thevenet, directeur des cuisines centrales de Lons-le-Saunier.

En pleine activité, la cuisine centrale fabrique un peu plus de 7000 repas par jour. Pendant les vacances scolaires, c'est 3000-3500 repas par jour. Par an, ça représente 1 500 000 repas.

"On supprime les intermédiaires"

"On a toujours réfléchi a rapprocher l'agriculture de l'alimentation, de la cuisine centrale. L'idée, c'était que l'agriculteur qui travaille son produit vive de la vente de son produit - ne lui permette pas de rouler en Ferrari demain matin - mais de vivre convenablement de son travail. C'est l'objectif de la loi Egalim. Nous, ça fait 20 ans qu'on le fait donc il n'y pas de surprise et on paye le juste prix au fournisseur. On supprime des intermédiaires et très souvent ça nous permet d'avoir les produits de qualité, de proximité, pratiquement moins chers, que si on les avait acheté à travers les grossistes" explique Didier Thevenet. Le prix d'un repas ? 2,34 euros en moyenne, 1,87 euro pour un repas scolaire.

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