Delpeyrat ferme deux abattoirs en Vendée et dans le Gers

En dix ans, la production de canard a été divisée par deux en France. Actuellement, il représente à peine 1% de la consommation nationale de viande. Delpeyrat a donc décidé de fermer début 2025 ses deux abattoirs de Vic-Fezensac dans le Gers et Sèvremont en Vendée. "Nous sommes restés avec nos outils industriels qui sont toujours avec une puissance qui ne correspond plus aujourd'hui à la volumétrie que l'on a à abattre", explique ce mercredi Michel Fruchet, directeur du site de Sèvremont (La Pommeraie-sur-Sèvre) dans le bocage vendéen, "donc il fallait qu'on trouve les uns et les autres des synergies."

Une prestation d'abattage est donc en train d'être mise en place avec le voisin et concurrent Euralis, installé aux Herbiers à 30 km. "La coopérative Val de Sèvre CAVAC va apporter ses canards gras à l'abattoir Euralis des Herbiers au lieu de les apporter à l'abattoir de la Pommeraie. Et le produit de cette découpe et de ce foie gras retournera comme d'habitude sur le site Delpeyrat à Mont-de-Marsan pour la transformation et la commercialisation."

"Accompagner les hommes et les femmes a toujours été ma ligne de conduite"

Delpeyrat emploi aujourd'hui 69 salariés en CDI sur son site vendéen de Sèvremont. "On a ouvert 62 postes en production sur les Herbiers à Euralis parce qu'on n'abat pas 1,6 ou 1, 8 millions de canards avec le même nombre de personnes. On a besoin de salariés et c'est pour ça que notre préoccupation première est bien évidemment d'accompagner au mieux nos hommes et nos femmes pour réaliser ce challenge," conclut Michel Fruchet.