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Action coup de poing pour le loup : une douzaine de personnes s'introduit à la FDSEA du Doubs

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Une douzaine de personnes a investi les locaux du syndicat agricole FDSEA à Besançon, ce vendredi 30 juin. Cette action a eu lieu sur une initiative de Defend the wolf, une association franco-suisse de protection du loup.

Les défenseurs du loup se préparent à s'introduire dans les bâtiments de la FDSEA. Les défenseurs du loup se préparent à s'introduire dans les bâtiments de la FDSEA.
Les défenseurs du loup se préparent à s'introduire dans les bâtiments de la FDSEA. © Radio France - Ninon Vic

"La violence, elle est partie de vous !" crie un représentant syndical. "Absolument pas!" rétorque un activiste. Une douzaine de défenseurs du loup a investi les locaux du syndicat agricole FDSEA du Doubs à Besançon. L'action coup de poing de l'association franco-suisse Defend the Wolf, soutenue par le Collectif Loup Massif du Jura et Animal Rebellion, a surpris l'exécutif en pleine réunion et a installé une ambiance tendue.

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A l'arrivée des défenseurs du loup dans les bureaux, vers 10h30, quelques regards surpris : leurs pancartes et les panneaux qu'ils portent autour du cou ne passent pas inaperçus. Mais ils sont accueillis par des salutations plutôt aimables et conduits dans une salle de conférence. C'est là que le ton monte.

Les activistes pro-loups dans les bureaux de la FDSEA.
Les activistes pro-loups dans les bureaux de la FDSEA. © Radio France - Ninon Vic

Pour entrer, les activistes ont envoyé quelqu'un sonner, puis se sont glissés à sa suite dans le bâtiment. Une intrusion sans s'être présentés - mais aucune explication supplémentaire ne leur a été demandée lorsqu'ils sont entrés, sans se cacher de l'accueil. D'un côté les syndicats leur reprochent cette visite à l'improviste - qui plus est accompagnée de la presse - sans aucune prise de rendez-vous. De l'autre, les activistes se défendent : ils étaient obligés d'en venir à ce mode d'action, et n'auraient jamais été reçus autrement. S'en suit un échange assez stérile, haut en volume.

"Nos bovins, c'est notre passion, on les aime et on n'a pas honte de le dire !"

Quelques cris se détachent du brouhaha général : "Nos bovins c'est notre passion, on les aime et on a pas honte de le dire !" ou encore "Vous n'écoutez rien !". Parfois, des coups sont donnés sur le bureau de la salle de conférence. Chaque prise de parole est suivie de nombreuses réactions. La FDSEA se dit pour une régulation du loup. Elle se défend de vouloir l'extermination de l'animal. Les défenseurs du loup ne sont pas d'accord, ils lui reprochent d'encourager des actions qui pourraient nuire au loup.

Dialogue de sourds

Après un peu plus d'une demi-heure d'échanges et de débats enflammés, les activistes quittent les lieux. 
Selon Alain Prêtre, à l'origine de cette action coup de poing, c'est un dialogue de sourds : "il n'y a pas de dialogue possible, comment voulez-vous discuter avec des gens qui se répandent en contre vérités et en mensonges ?" Il leur reproche notamment de diaboliser le loup et de répandre de fausses croyances à propos de l'animal.

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