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A Sarlat en Dordogne, le nouvel abattoir de volailles grasses verra le jour au printemps 2025

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Le projet est évoqué depuis des années. Le futur abattoir de volailles grasses du Sarladais devrait entrer en service au printemps 2025 à Sarlat. Le permis de construire a été déposé cet été.

Voila à quoi devrait ressembler le futur abattoir de volailles grasses de Sarlat Voila à quoi devrait ressembler le futur abattoir de volailles grasses de Sarlat
Voila à quoi devrait ressembler le futur abattoir de volailles grasses de Sarlat - Groupe A40 Architectes

Cette fois, l'unité d'abattage et de découpe de volailles grasses du Sarladais est sur les rails ! Évoqué depuis des années, le nouvel abattoir verra le jour au printemps 2025 en lieu et place d'un hangar inutilisé dans l'enceinte de l'entreprise Rougié sur la zone de Madrazès à Sarlat. Un site qui permettra notamment de raccorder les installations à l'assainissement collectif. Son permis de construire a été déposé en juillet et est en cours d'instruction. "C'est une bonne nouvelle pour les nombreux éleveurs du Sarladais" se félicite Jean-Jacques de Peretti, maire de Sarlat et président du SIDES, (Syndicat intercommunautaire de développement économique du Sarladais) qui regroupe les communautés de communes de Sarlat-Périgord Noir et de Fénelon. "Cela va conforter la filière et particulièrement celle de l'oie qui est un peu le fleuron du Sarladais".

300.000 volailles par an

D'une superficie de 1048 m², le nouvel abattoir disposera d'une capacité de 300.000 volailles par an et possèdera sa propre unité de découpe. Son coût de 2,5 millions d'euros sera supporté notamment par le SIDES, qui aura la maîtrise d'ouvrage. L'État, la Région, le Département seront également partenaires. Le fonctionnement et la gestion seront eux pris en charge par la SCICA (La Société coopérative d'intérêt collectif agricole), qui regroupe éleveurs et conserveurs du secteur.

Le site de Prats-de-Carlux appelé à fermer

Ce nouvel abattoir remplacera celui de Prats-de-Carlux devenu vieillissant et sous dimensionné. "Il sera bien sûr aux normes d'aujourd'hui en matière environnementale, et également en matière de bien-être animal", précise Benoit Secrestat, vice-président de la Communauté de communes Sarlat-Périgord Noir et vice-président du Conseil départemental. "Ce sera un outil modernisé, totalement différent qui va nous permettre de faire sur le territoire, un abattage qui va rester de très grande qualité pour répondre aux besoins de la filière sarladaise".
"Ce sera une charge en moins d'abattage à la ferme", se réjouit Bernard Mazet, éleveurs de canards à Saint-Geniès et président de la SCICA "La plume du Périgord Noir". "Avec les normes, les problèmes de salariés, et tout ça, l'abattoir, à la ferme, ça devient de plus en plus difficile et il vaut mieux qu'on se consacre à la vente sur des marchés. Cela va nous sortir une sacrée épine du pied" conclut-il.

Le nouvel abattoir devrait employer à terme entre 16 et 20 salariés.

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