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Si j'osais : un premier mai pour les purs et durs

À retrouver dans l'émission
Si j'osais
Du lundi au vendredi à 8h10
- Mis à jour le
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Réécoutez le si j'osais de ce jeudi où il est question du premier mai, des défilés, de pluies, de parapluies, de capuches, de sandwichs mous et de conviction de gauche.

Le si j'osais de ce jeudi
Le si j'osais de ce jeudi © Radio France - Dimitri Morgado

Si j’osais je parlerais des quarante manifestants d’Oloron. Quarante, comme les copains d’Ali Baba. Pas un de plus. Quarante manifestants hier à Oloron pour la manifestation du premier mai. Sous la pluie et des températures frisquette. Quarante braves militants. Des syndicalistes engagés pour la plupart. Quarante hommes et femmes de gauche. Résolument dans le camp des salariés. Des ouvriers, des enseignantes. Des fonctionnaires, des employés du privé.
Le même profil à Pau et à Tarbes. Quelques dizaines à Oloron, et quelques centaines sur les deux places de Verdun de Tarbes et Pau.
Un défilé de parapluies. Quand on regarde les photos de nos reporters, on double le dispositif. C’est parapluies ET capuches. C’est dire si l’heure est grave. Les rues luisent d’eau. Des prises de paroles, avec les haut-parleurs sous plastique. Le pain des sandwichs plus mou que prévu. C’est sans doute près de la plancha qui fait cuire les ventrèches et les chipos qu’il fait le meilleur.
Pour ces manifestants-là, le premier mai c’est comme Noël. Une tradition. Souvent familiale d’ailleurs. Militants de père en fils, de mère en fille de mère en fils et de père en filles.
Alors imper/capuche et en avant. Pour le pire premier mai question météo depuis belle lurette.
Alors ce matin on ose le dire. C'était un premier mai pour les purs. Les vrais.

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