Si j'osais : Aya Nakamura et Michel Sardou, deux punching-balls politiques

"Nakamura, Sardou : la musique est politique". C'est le titre d'une dépêche AFP (Agence France Presse) qu'on a vue tomber mercredi après-midi. Cette dépêche met en lumière à quel point la chanson peut rythmer et même enflammer le débat politique. Aya Nakamura qui pourrait chanter du Piaf aux prochains JO de Paris est ces derniers mois dénigrée par l'extrême droite. Tandis que Michel Sardou se reprend depuis mercredi une nouvelle décharge d'artillerie sur les réseaux sociaux, par une partie de la gauche et par les féministes qui lui tombent à nouveau sur le paletot. L'Élysée a annoncé sa prochaine décoration par Emmanuel Macron dans l'ordre national du mérite.

Voilà comment on classe les artistes. Sardou à droite, Nakamura à gauche. Et en avant, la musique c'est politique. Si c'est si simple que ça. J'ose poser la question : la playlist de France Bleu Béarn Bigorre, est-elle de gauche ou de droite ?

On a regardé. Si on ne se base que sur ces deux punching-balls politiques que sont devenus Nakamura et Sardou, elle penche sérieusement à droite ! Notre playlist compte seulement deux titres pour Aya Nakamura, l'artiste francophone féminine la plus écoutée au monde et treize chansons pour Michel Sardou le chanteur aux plus de 100 millions d'albums vendus. Si j'osais, je me demanderais si parmi nos auditrices, on ne vient pas de perdre Sandrine Rousseau.