Eymet, bastide so british et épicentre de créativité
La localité d'Eymet, en Périgord, concentre une forte proportion d'habitants d'origine anglaise ainsi que de nombreux artistes, artisans et créatifs.
Direction les confins du Périgord pourpre, juste avant de passer chez nos voisins lot-et-garonnais…
Et si à Eymet, on est encore en plein Périgord, on se demande si on n’a pas franchi une porte spatio-temporelle qui nous aurait conduits outre-Manche, chez nos amis britanniques. Spécialement le jour du superbe marché (c’est le jeudi) où il ne faut pas un, mais au moins deux paniers pour caser nos emplettes gourmandes.
Welcome to Eymet
L’une des particularités de cette jolie bastide de pierre blanche, c’est en effet qu’elle a totalement séduit nombre de sujets de Sa Majesté depuis les années 70. À tel point que 20% de la population eymétoise est d'origine britannique.
Le résultat est un brassage biculturel étonnant, notamment dans les lieux de vie de la bastide, comme au Café Tortoni où on aurait parfois tendance à se croire dans un pub en plein cœur de l’Angleterre, au salon de thé Rose ou encore au café Sara, où l’on peut déguster un Victoria sponge cake pâtissé dans les règles de l’art… à déguster accompagné d’un thé, of course.
Un lieu qui attire les créatifs
Autre particularité de cette bastide fondée en 1270 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère de Louis IX : elle est aujourd’hui un vivier d’artisans, d’artistes et de créatifs aux savoir-faire étonnants. Ne manquez pas l’échoppe du designer et artiste Pascal Frot, le Workshop. Un créatif au talent fou qui a fait ses armes à Barcelone, l’une des capitales européennes du design.
Près de la place centrale de la bastide, on note également la boutique du tapissier Benoît Lavaud, Artemis, qui propose également une sélection d’objets de déco et de meubles vintage à faire chavirer le cœur des amateurs du genre. On peut également y trouver des tapis créés par Camille Lavaud-Benito,, sa sœur, une dessinatrice de BD de haute voltige.
On ne saurait trop vous conseiller de faire également un tour du côté de chez Suzanne Bowen Pasquon, dans sa boutique L’Usine, pour y dégoter quelques merveilles de déco, d’art, d’artisanat ou de mobilier.
Une balade en plein cœur de l’histoire
Bien évidemment, la balade se fait dans une bastide typique, avec son plan à damier et ses rues et maisons à colombage dignes d’un film d’époque.
La place centrale est le cœur battant de la bastide. Elle est entourée de somptueuses maisons à arcades, tout près du château avec son donjon du château fort du XIIIe siècle, qui domine la ville. Non loin de là, près de l’ancien moulin du XIVe siècle, on peut voir son charmant pont médiéval.
N’hésitez pas à pousser la porte du très accueillant office de tourisme de la place centrale pour avoir tous les détails historiques de ce lieu.
Des huîtres et du jazz…
Et si vous y passez en été, choisissez le 15 août, pour la traditionnelle fête de l’huître.
Et pour les mélomanes, on note que depuis une vingtaines d’année, de nombreux concerts de grande pointure du genre font swinguer la ville du printemps à l’automne grâce au festival Jazz Off’.
