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Fécamp - Alain, bistroquet depuis 50 ans

À retrouver dans l'émission
Les normands du bout du coin avec Frédérik Romanuik
Du lundi au vendredi à 8h09, 10h50 et 17h09, le dimanche entre 10h et 11h
- Mis à jour le
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Il est derrière son comptoir depuis 50 ans. Quand il a ouvert, il restait des Terre-neuvas, à Fécamp. Depuis, les temps ont bien changé.

50 ans, qu'Alain vous sert le petit café
50 ans, qu'Alain vous sert le petit café © Radio France - Charles Dutot

Quel âge il avait, Alain, en 1975? 50 ans de moins. Ou presque. 75, c'est l'année où il a repris le petit établissement de la rue René Cotty. Ça laisse le temps de voir les générations se succéder et la ville changer de physionomie. En 75, il restait des Terre-neuvas. Enfin... Il n'en restait que 2, le Dauphin et le Shamrock. Au vu de la quarantaine qui mouillaient à Fécamp, à la grande époque, c'est peu. Mais il en restait 2 quand même, de ces morutiers de légende. Et ces héros qui y embarquaient pour des mois de campagnes sur les bancs de Terre-Neuve, quand ils rentraient au port, ils venaient partager leur épopée, accoudés au comptoir d'Alain, ici, au Tout va bien.

Chez Alain, rien n'a bougé depuis 1977
Chez Alain, rien n'a bougé depuis 1977 © Radio France - Charles Dutot

RIEN N'A BOUGÉ

Je vous disais que son petit bar, il l'a repris en 75, Alain. 2 ans plus tard, il a tout refait là-dedans. De grands travaux pour redonner un coup de jeune à l'endroit. Ça, c'était en 77. Depuis, rien n'a bougé. Plus le moindre coup de peinture. Quand on entre au Tout va bien, aujourd'hui, on entre dans le même endroit qu'il y a 47 ans. Le bar est resté dans son jus. Le même comptoir, les mêmes tables, les mêmes chaises. Y'a que la machine à café, qui a changé. Elle n'a que 20 ans, elle. Ça s'est patiné, tout ça, bien sûr. Mais ça n'a pas pris de rides. C'est nous, qui avons vieillis.

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OUVERTURE À 5H30

Aujourd'hui, Alain ouvre vers 8 heures, chaque matin. Mais les temps ont bien changé. À la grande époque, c'est à 5h30, qu'il était sur le pont. Parce que les usines, en ce temps-là, il y en avait, dans le coin. Et elles ouvraient à 6 heures. Et les ouvriers, c'est au Tout va bien qu'ils commençaient leur journée. Au café-goutte. À l'époque, on n'était pas du genre à arriver 5 minutes à la bourre, le matin. On avait plutôt une demi-heure d'avance.

  • Le Tout va bien
    2, rue René Cotty
    76400 Fécamp
Au tout va bien, le patron connait ses clients
Au tout va bien, le patron connait ses clients © Radio France - Charles Dutot

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