Passer au contenu

Saint-Valentin, dans les coulisses d'un "Love Shop" à Bassussarry

- Mis à jour le
Par

Et si ce 14 février, jour de Saint-Valentin, était l'occasion de déconstruire les tabous sur les boutiques d'objets érotiques ? Souvent mal vu, avec de fausses idées reçues ou s'adressant uniquement à une clientèle type, rencontre avec le gérant d'un "Love Store" à Bassussarry.

Marc Liopé, gérant du Sexy Center à Bassussarry
Marc Liopé, gérant du Sexy Center à Bassussarry - Marc Liopé

Le 14 février, jour de Saint-Valentin, est un jour où l'amour est célébré à travers le monde. Une date devenue surtout marketing et commerciale, notamment pour les fleuristes, restaurateurs ou encore chocolatiers. Il est un autre secteur qui attire tout autant, celui des Love Stores (magasin d'objets érotiques). Rencontre avec Marc Liopé, gérant de Sexy Center de Bassussarry

Cesser les tabous et les idées reçues !

C'est aussi l'occasion de briser les tabous autour de ce sujet souvent mal vu, mal considéré avec son lot d'idées reçues. Souvent rattachées au Quartier Pigalle à Paris, les boutiques érotiques sont sorties des clichés types : cabine de visionnage, films et compagnie. Aujourd'hui 80% des clients des quartiers parisiens sont des touristes et les "Love Stores" surfent désormais sur l'aspect toursitique.

A Bassussarry, le gérant du sexshop a quant à lui décidé de jouer la modernité avec une décoration de terminal d'aéroport proposant ainsi aux clients un voyage au 7ème ciel. Tous les accessoires pour développer du plaisir sont en vente : objets vibrants, lingeries, huiles de massages, livres etc...

Un personnel formé pour désacraliser le sujet

Enseigne Sexy Center à Bassussary
Enseigne Sexy Center à Bassussary © Radio France - Christine Ribeiro

Chez Sexy Center, le personnel est uniquement composé de femmes et ce pour de bonnes raisons : une liberté pour conseiller, une facilité à renseigner les clients sans être génées contrairement aux hommes ou ce sujet peut (encore) les déstabiliser. Chaque employée de la marque suit une formation avec des sexologues pour développer ses connaissances en anatomie et les risques liés à l'utilisation d'objets.

Une hausse de fréquentation pour la nouvelle génération

Mais qui va dans ce genre d'établissement ? En voilà une question !! Environ 70% de la clientèle est féminine chez Sexy Center avec un renouveau pour la nouvelle génération qui veut profiter de sa sexualité positivivement. Pour Marc, les jeunes ont besoin d'être conseillés : "Quand les gens viennent chez nous c'est pour comprendre la sexualité, il ne faut pas qu'en 2024 ça devienne un problème quand on aborde le mot : sexualité !". Certains jeunes viennent uniquement pour se renseigner car l'école ne dispense généralement que des cours sur les risques de maladies transmissibles.

Le SexShop une histoire et des anecdotes

La sexualité, c'est une longue histoire, depuis la nuit des temps, les Hommes avaient déjà imaginé des objets de désirs à l'instar de la reine d'Egypte Cléopatre connue pour avoir eu une collection d'objets érotiques. Depuis quelques années, des archéologues ont retrouvé des accessoires en forme de "phallus" en pierre, en bois et en ivoire.

Les boutiques érotiques se sont massivement développées dans les pays du nord de l'Europe avant d'arriver en France dans les années 70, notamment autour des gares pour le plus grand plaisir des commerciaux en voyage.

Plus d'informations sur sexycenter.fr

Épisodes

Tous les épisodes

Les plus écoutés de France Bleu Pays Basque

1
2
3

undefined