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"On est en train de construire une histoire," estime Annaëlle Deshayes, pilière bordelaise du XV de France

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J-1 avant le "crunch", le France - Angleterre du Tournoi des 6 Nations féminin au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux. Sur le terrain, on retrouvera Annaëlle Deshayes, pilier du XV de France et du Stade Bordelais. La joueuse était l'invitée de France Bleu Gironde ce vendredi.

Annaëlle Deshayes, pilier du XV de France et du Stade Bordelais, ici en 2016 face à l'Angleterre.
Annaëlle Deshayes, pilier du XV de France et du Stade Bordelais, ici en 2016 face à l'Angleterre. © AFP - Adrian DENNIS

C'est le rendez-vous rugby du week-end : les Bleues du XV de France face aux Red Roses d'Angleterre, au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux ce samedi. Coup d'envoi à 17h45. L'affluence devrait battre un record, déjà 22.000 places ont été vendues. Une véritable vitrine pour le rugby féminin, espère Annaëlle Deshayes, pilier du XV de France et du Stade Bordelais, invitée de France Bleu Gironde.

Une visibilité inédite pour le rugby féminin en France

"Chaban, on a l'habitude d'y jouer, mais dans un stade vide," confie Annaëlle Deshayes, "donc le voir plein, ce serait énorme." La joueuse qui espère que le soutien des supporters pourra peser sur le score : "on sait que le seizième homme peut beaucoup compter sur des matches comme ceux-là, alors on espère que le public sera là pour nous encourager dans les moments un peu plus difficiles."

Une affluence pour le XV de France qui pourrait se répercuter sur les autres compétitions féminines : "On sait que ça passe par là, par une équipe de France qui gagne, pour pouvoir remplir les stades en Elite 1 et être attractif. Si on fait un grand Chelem, ça peut pousser les gens à aller un peu plus au stade pour voir du rugby féminin."

Un rugby féminin qui a encore du mal à se structurer

Les compétitions féminines sont encore en amateur en France, contrairement à l'Angleterre. Cela signifie qu'à part les joueuses internationales qui sont salariées par la Fédération Française de Rugby, les autres doivent allier travail ou études à leur carrière sportive. Les Anglaises justement dominent la compétition et sont invaincues depuis six ans dans le tournoi. Alors est-ce lié à leur statut ? Peut-être, mais les Françaises ont aussi des atouts pour Annaëlle Deshayes : "Elles ont plus l'occasion de faire de petits stages, de se réunir souvent et en plus beaucoup jouent dans le même club. Mais je pense que nous, ce qui fait notre richesse, c'est justement notre diversité, nos façons de jouer différemment, qui vont faire qu'on va peut-être prendre le dessus."

Sur ce "crunch" tant attendu, la rugbywoman a confiance en son équipe : "On a un super groupe et on est en train de construire une histoire, on grandit de match en match." Coup d'envoi à 17h45 au Stade Chaban-Delmas ce samedi.

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