"Le record, on va l'exploser !" Michel Cymès ambitieux avant la vente des vins des Hospices de Beaune

France Bleu Bourgogne. Michel Cymès D'abord, on imagine votre fierté, votre satisfaction en tout cas de parrainer cette association ?

C'est une double fierté. D'abord d'avoir été choisi comme parrain par le Dr Lemaître qui s'occupe de cette initiative. Et puis de venir aux Hospices de Beaune dont j'entends parler tous les ans et dont je vois les images. Après, pour ne rien vous cacher, je suis allé faire un petit tour sur le net pour aller voir tout ce qui s'y était passé les années précédentes. J'ai vu la prestation de Fabrice Luchini. Il a fait du cinéma. Je ne le ferai sûrement pas.

Vous allez faire du Cymès !

Je vais faire ce que je sais faire. Pour ne rien vous cacher, on s'est appelé avec Thierry Lhermitte hier soir parce qu'il sera aussi le parrain de cette vente de la pièce des présidents, on se connaît bien avec Thierry, on est potes et je pense que ça va être très sympa. Mais c'est vrai que c'est impressionnant vu le nombre de personnes qu'il y a dans cette salle. En plus, c'était.

C'est une thématique. Le bien vieillir qui vous passionne, sur laquelle vous vous travaillez depuis de nombreuses années. Pourquoi est ce si important à vos yeux de s'y intéresser aujourd'hui alors ?

D'abord c'est important parce que je fais partie des seniors maintenant. Moi, j'ai 66 ans et je commence à penser à l'avenir. Et puis surtout, vous savez, on a dit pendant très longtemps qu'on gagnait un mois d'espérance de vie par trimestre. Alors là, je parle des enfants qui naissent aujourd'hui, pas de pas forcément de nous. Mais pendant très longtemps, l'augmentation de l'espérance de vie était parallèle à l'augmentation de l'espérance de vie en bonne santé. Autrement dit, on gagnait des années de vie, mais on les gagnait en bonne santé. Et les choses se sont inversées. On gagne des années de vie toujours, mais malheureusement moins en bonne santé et c'est ça qu'il faut aller chercher. C'est ça l'intérêt de cet institut de recherche, c'est de voir comment on peut faire de la prévention, comment on peut essayer de voir, de prédire cet avenir et comment l'améliorer

Vous êtes ambassadeur santé pour les JO de Paris 2024, et le sport au quotidien, notamment, est primordial à vos yeux

Je vais même parler d'activité physique. Je ne veux pas faire peur aux gens qui n'ont pas mal, qui n'ont rien fait de leur vie, qui ne savent même pas où sont leurs baskets. Moi je m'intéresse, c'est mon rôle, à l'activité physique. Lutter contre la sédentarité. La sédentarité, c'est le nombre d'heures que vous passez par jour assis. Et l'inactivité, c'est si vous ne faites pas les 30 minutes d'activité physique quotidienne recommandées par l'Organisation mondiale de la santé. Et ces deux facteurs là sont catastrophiques pour la santé. Et si vous voulez avoir une augmentation de votre espérance de vie en bonne santé, il faut bouger, il faut marcher. La Bourgogne est une région extraordinaire et qu'on a envie de faire des footing ou du vélo tout le temps. Mais si vous ne faites rien, marchez ! Au moins 30 minutes par jour, un peu plus vite que d'habitude, comme si vous étiez en train d'aller rater votre bus ou votre train. Si vous faites ça 30 minutes tous les jours, vous allez augmenter votre espérance de vie en bonne santé. Ça veut dire que vous allez vivre sans problème cardio vasculaire, sans diabète et sans dépression. Parce que quand on vieillit et qu'on est seniors, on a souvent le moral qui n'est pas terrible. Ça va aussi avec l'inactivité et on sait que la marche, l'activité physique, c'est le meilleur antidépresseur qui soit.

Le monde du vin vous intéresse aussi ? On a souvent entendu un verre de vin par jour. Ça fait du bien, c'est bon pour la santé.

Un jour le journal Le Monde avait fait tout un dossier sur le vin. On m'avait interrogé, j'avais dit oui, mais moi aussi je bois un verre ou deux verres de vin parce que j'aime ça, et cetera Je m'étais fait tuer par les ayatollahs de la médecine préventive qui disaient qu'un médecin ne pouvait pas dire ça. J'en ai rien à faire de ce que ces gens peuvent penser. Je préfère qu'on fasse une éducation à la consommation raisonnable, plutôt que de diaboliser le vin qui est dans la tradition française.

Sans excès.

Comme le sucre. Prenez du plaisir si vous en avez envie, mais ne faites pas d'excès, c'est tout.

Un petit mot pour terminer ce que vous pensez pouvoir battre ce record de vente qui est détenu par Flavie Flament et Benoît Magimel pour la pièce de charité Ça va le faire ?

Alors je m'adresse à tous ceux qui viendront dimanche. C'est pas qu'on va le battre, c'est qu'on va l'exploser.