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Semaine européenne de la vaccination : Thomas Bénet, médecin épidémiologiste à Santé Publique France en AURA

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La couverture vaccinale est en hausse en France. L'obligation de 11 vaccins pour les nourrissons et les jeunes enfants y est pour beaucoup mais cette couverture doit s'améliorer sur certaines infections, pour Santé Publique France.

84% de personnes se disent favorables à la vaccination, selon le dernier baromètre de Santé Publique France (photo d'illustration).
84% de personnes se disent favorables à la vaccination, selon le dernier baromètre de Santé Publique France (photo d'illustration). © Maxppp - Agnès Gaudin

84% de personnes se disent favorables à la vaccination, selon le dernier baromètre de Santé Public France, sondage à l'occasion de la semaine européenne de la vaccination, un taux d'adhésion stable. Parmi les facteurs qui y contribuent, le caractère obligatoire des 11 vaccins pour les nourrissons et les jeunes enfants (obligatoires pour l'entrée à l'école notamment). Le remboursement des mutuelles et les vaccins qui peuvent être fournis gratuitement dans certains centres encouragent aussi la vaccination, pour Thomas Bénet, médecin infectiologue en Auvergne Rhône Alpes pour l'agence nationale Santé Publique France.

Et puis " il y a une chose qui a été beaucoup travaillé, notamment depuis un an, ajoute le médecin épidémiologiste, c'est la facilité d'accès aux vaccins, ce qui a fait que les pharmaciens, notamment, peuvent maintenant prescrire, administrer la majorité des vaccins chez les adolescents et chez les adultes. Les compétences vaccinales ont été étendues aussi aux infirmiers, aux sages femmes qui ont reçu une formation spécifique pour améliorer l'accès."

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