L'arrivée de la flamme olympique, une étape attendue pour Jackson Richardson, chef de la délégation française
Le champion du monde de handball Jackson Richardson, médaillé de bronze au JO de Barcelone de 92, porte-drapeau pour les Jeux en 2004 à Athènes, passé par Chambéry entre 2005 et 2008, voit l'arrivée de la flamme avec fierté. Il est prêt à être aux côtés des athlètes en tant que chef de mission.
Ça vous fait quel effet de voir la flamme arriver aujourd'hui ?
Jackson Richardson : C'est une fierté, une fierté personnelle en tant que chef de mission parce qu'on travaille depuis longtemps pour ce jour qui se rapproche. Le fait de voir la flamme arriver c'est une fierté. La flamme est sur notre territoire !
On sent que les jeux se rapprochent, ça donne un peu d'excitation ?
Oui bien sûr, on attend tellement que ce jour arrive, la pression monte, les jeux se rapprochent. Ca se concrétise alors que c'est un objectif depuis deux ans pour tous les athlètes, mais aussi pour l'organisation, et pour tous les gens qui sont fans de sport et des Jeux olympiques.
Vous êtes chef de mission à la délégation française pour les JO de 2024. En quoi est ce que ça consiste ?
Le Comité national olympique de sportif français demande toujours un chef de mission pour pouvoir travailler sur tout ce qui est logistique afin que les fédérations et les athlètes soient dans les bonnes conditions pour faire ces Jeux olympiques. Les athlètes vont plus se concentrer sur ce qu'ils savent faire : performer, aller chercher le maximum de médailles. Nous, notre objectif, c'est de les mettre dans les conditions idéales.
Et ça se passe comment pour vous, l'accompagnement, la logistique ?
Je dirais que c'est un rôle à trois dimensions, un rôle de passeur, transmettre mon expérience, mon vécu pour les athlètes. Mon rôle c'est aussi d'être un catalyseur, de rassembler, créer une équipe unie malgré les différentes disciplines et de faire en sorte que chacun reste focalisé sur sa compétition, pour éviter l'éparpillement. Ca peut être aussi un rôle de paratonnerre pour adoucir la pression que peuvent ressentir les athlètes en cas de situation compliquée, de mauvais résultats, d'être présent pour tous, en cas de difficulté. [...] On évolue à la maison, il faut que ça galvanise pour performer au maximum.
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