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JO 2030 : La visite du CIO cette semaine chez nous n'est pas une formalité, souligne Michel Barnier

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Nouvelle étape pour la candidature des Alpes au JO d'hiver de 2030, avec la visite des membres du CIO cette semaine. Ca commence ce lundi à La Clusaz et au Grand-Bornand. Une visite qui n'a rien d'une formalité pour Michel Barnier, co-organisateur des JO de 1992 à Albertville.

La visite du CIO cette semaine sur les sites prévus dans la candidature des Alpes aux JO d'hiver de 2030 n'a rien d'une formalité, dit Michel Barnier.é
La visite du CIO cette semaine sur les sites prévus dans la candidature des Alpes aux JO d'hiver de 2030 n'a rien d'une formalité, dit Michel Barnier.é © Maxppp - Thierry Guillot

Les membres du Comité international Olympique sont à la Clusaz et au Grand Bornand ce lundi, avant de se rendre à La Plagne, Courchevel demain, puis dans les Hautes-Alpes et à Nice en fin de semaine. Ces sites doivent accueillir des épreuves des JO d'hiver de 2030, si la candidature des Alpes du Nord et du Sud est validée. Mais il y a peu de suspens puisqu'il n'y a plus d'autre canddiature.

Cette visite du CIO n'est pas une formalité, dit Michel Barnier. Celui qui a co-présidé le Comité d'organisation des JO d'Albertville 92 souligne qu'il y aura un vote de tous ses membres du CIO (ils sont 107) qui représentent le sport du monde entier. " Il y a une liste de conditions à remplir pour garantir la sécurité des épreuves des athlètes, des spectateurs, les questions de communication, le bon déroulement des épreuves, le respect de la Charte olympique, dit Michel Barnier. Tout ça ce n'est pas artificiel parce qu'il y a toujours la capacité, qui n'est pas théorique, que des jeux mal préparés puissent être retirés par le CIO." L'attribution est prévue fin juillet, juste avant l'ouverture des JO de Paris 2024.

2030 doit montrer que l'argent public est utilisé pour quelque chose de durable, pour Michel Barnier

Celui qui a aussi présidé le conseil général de la Savoie ajoute : " Si les jeux sont attribués, comme je l'espère, aux Alpes du Nord et aux Alpes du Sud, ce sera en grande partie parce que, en 2030, 38 ans après Albertville, on pourra réutiliser la piste de bobsleigh, les tremplins de saut, les pistes et d'autres équipements qui ont été depuis entretenus par les communes, par le Département, par l'Etat et la Région. 2030 doit donner le même exemple aux citoyens, aux contribuables, que leur argent sert à quelque chose de durable ".

Les JO de 2030, l'occasion d'améliorer les transports publics

Quel regard porte-t-il sur les manifestations d'opposition ? " On ne peut pas faire comme en 92, et d'ailleurs les Jeux d'après ne ressemblaient pas aux nôtres. Mais la montagne est toujours là, la neige est encore là, même s'il y en a moins et qu'il faut faire très attention et préparer la diversifications. Il y aura toujours des sports d'hiver. Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Nous savons tous que le changement climatique est un changement considérable qui va changer toutes nos habitudes, notamment en montagne - produire, circuler, faire du sport -. Ces jeux doivent être l'occasion d'anticiper et de préparer ce changement. Je pense par exemple que les Jeux d'hiver de 2030 peuvent donner l'occasion de fluidifier, et d'améliorer les transports public ".

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