Passer au contenu
Publicité

Dans le rétro : Francis Huster

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

D'une élégance arrogante, c’est un missionnaire de la langue française. Comédien, porteur d’âmes, il est habité par ses rôles. Francis Huster est l’invité de Déborah Grunwald.

Déborah Grunwald et Francis Huster
Déborah Grunwald et Francis Huster © Radio France

Le coup de promo

Francis Huster se bat avec les mots et s’engage avec ferveur pour défendre un monument de la culture française : Molière. Un hommage pour celui qui lui a fait aimer les femmes mais qui lui a aussi sauvé la vie.  La verve de Francis Huster. Le verbe haut de Molière. Duo qui devient un plan à 3 quand Jean-Baptiste Poquelin s’immisce dans cet ouvrage : Poquelin contre Molière, aux éditions Armand Colin. Autre ouvrage signé Francis Huster:  Le dictionnaire amoureux de Molière.    

Poquelin contre Molière
Poquelin contre Molière

Dans cet épisode de l'émission Dans le rétro : 

Après la guerre, dans toutes les familles, on n'osait même pas prononcer le mot « juif ». Il fallait se taire. Mais tout le monde a tourné la page en disant « on ne va pas se haïr, c’est fini ». 

Toute la carrière de Molière a été couronnée par Louis XIV et lorsqu’il l’a abandonné, tous ses ennemis ont pu l’empoisonner et le faire disparaître dans la fausse commune. 

La rigueur à l’école c’était une ouverture sur ce que serait la vie. Tu dois obéir, tu auras toujours un patron au-dessus de toi, pour devenir patron tu dois faire tes preuves. Et surtout, la morale qui me paraissait la plus forte, c’est que tout le monde était traité pareil. 

Plus on accepte ce qui n’est pas d’ici, plus la langue française s’enrichit. Il faut accepter que cette langue se nourrisse de ce qu’il se passe dans ce monde. 

La féminisation des mots est une bonne chose ! Plus la langue sera dans cette modernité, plus elle servira le monde. 

Les femmes ne peuvent pas s’empêcher de vouloir vous changer. 

loading

Je ne suis pas en colère contre ce monde. Je lui fais confiance. Il a tellement de batailles à mener.

Il y a une personne dont on est incapable de savoir si on est fait pour elle : c’est soi-même.  

Je pense que le Président de la République aura la sensibilité de penser qu’il est temps, je l’espère, de bâtir la VIème République. Elle est indispensable. On ne peut pas continuer à tenir ce pays sur une république de 1958. 

Ma première vie est enterrée à jamais. Je n’ai aucun sentiment dessus. Je refuse d’y penser. 

Épisodes

Tous les épisodes

Publicité

undefined