Dans le rétro : Christophe Alévêque

Le coup de promo 

En tournée dès septembre avec son nouveau spectacle Vieux con, Christophe Alévêque ne se cache plus d’en être un, au contraire, il en fait un club et un livre, disponible le 14 octobre. Une nécessité qui lui vient de l’évolution de la société qu’il perçoit : "Petit à petit, je glissais vers une espèce de personne qui n’est plus du tout à l’aise dans la période à laquelle il vit, qui ne se reconnait plus dans le nouvel ordre moral. […] L’époque est anxiogène, est à la peur, aux contrôles, aux interdits". Un spectacle qui lui permettra aussi d'échanger avec le public. Le comédien instaurera à chaque fois un dialogue avec les spectateurs. 

Dans cette nouvelle édition de l’émission Dans le rétro 

"Le message sous-jacent de la crise sanitaire a été "nous allons vous sauver la vie en la pourrissant"". 

"En changeant le langage, on se nettoie de l’intérieur. C’est de la façade". 

"Tout est bordé, cadré, il faut aussi faire n’importe quoi, dire n’importe quoi. Si on finit par faire attention à tout ce qu’on dit pour ne blesser personne, on ne dit plus rien". 

"Nous vivons un despotisme démocratique, il y a une forme de totalitarisme qui se fait au nom du bien."

"L’être humain est imparfait". 

"Plus les villes sont grandes, plus la solitude est grande".

"Je crois aux gens qui se prennent en main eux-mêmes". 

Sur sa notoriété à l’époque d’On a tout essayé sur France 2 : "Je n’ai jamais couru après la notoriété, j’avoue que ça m’a un peu pesé". 

"Y’a pas grand-chose dans le monde actuel qui me rend heureux".

"L’Homme ou la Femme providentielle en politique, ça n’existe pas".